TOUT POUR TA GLOIRE, MON DIEU
- L. GILMAN
- 14 déc. 2022
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 mars

Comment ne pas élever mon cœur vers Toi, Seigneur, et T’exprimer, dans un élan brûlant, toute ma reconnaissance, car Tu as été si bon envers moi, si compatissant, si débordant d’amour ?
Alors que je ne Te connaissais pas, Tu es venu me chercher avec une tendresse implacable ; alors que je T’ignorais et Te méprisais dans mon aveuglement, Tu as touché mon cœur, l’attirant irrésistiblement vers Toi. C’est pourquoi je ne peux que louer Ton Nom dans une explosion de joie, Te rendre toute la gloire à Toi et À TOI SEUL, car moi, je ne mérite aucun honneur, aucun éclat, aucune louange.
Tout est grâce, une grâce pure, une grâce absolue ! Tout est de Toi, tout jaillit de Toi, tout converge pour Te rendre honneur et gloire, pour toujours et à jamais, dans une éternité sans fin.
Si je suis née dans mon pays et ma famille, c’est pour Ta gloire qui orchestre chaque détail ; si j’ai crié à Toi alors que je ne Te connaissais pas, c’est parce que Tu avais déjà semé en moi, avant même ma première pensée, le désir ardent de Te chercher ; si j’ai un jour ouvert mon cœur, c’est parce que Tu m’as convaincue de mon péché avec une douceur ferme ; si je T’aime aujourd’hui, c’est parce que Tu as déversé Ton Amour en moi comme un torrent ; si je marche dans Tes pas, c’est parce que Tu m’as placée sur Ton chemin, traçant la voie devant moi.
Tout est grâce, RIEN que grâce ! Je n’ai rien fait, TOUT VIENT DE TOI, un don souverain qui me dépasse et me submerge.
J’ai répondu à Ton appel, mais seulement parce que Tu m’avais connue d’avance et prédestinée avant la fondation du monde, avant même que je ne sois formée dans le ventre de ma mère. Comment pourrais-je un instant penser que j’ai fait quelque chose par moi-même, que j’ai eu la force de Te trouver seule, que j’ai contribué ne serait-ce qu’un iota au salut que Tu m’as offert, ce salut qui a coûté la vie de Ton Fils bien-aimé ? Comment oserais-je remettre en doute Ta grâce, ce cadeau immérité, ou m’enorgueillir en prétendant que j’ai décidé de Te suivre par ma propre volonté ? Comment pourrais-je imaginer que je suis capable de faire les bons choix, moi qui ne suis pas moins rebelle qu’Adam et Ève dans leur chute originelle ?
Moi, qui ne suis rien, juste une misérable femme que Tu as décidé de sauver et d’adopter dans un mystère insondable ! J’étais perdue, je détestais la vie, et au lieu de Te chercher, je sombrais dans le chaos ; mais Toi, Tu m’avais choisie depuis toute éternité, alors que je l’ignorais encore. Et le vent a soufflé, un souffle puissant dans mon cœur, et je me suis laissée saisir par Toi, emportée par Ta grâce irrésistible.
Si je me suis repentie, c’est parce que Ton Esprit m’a convaincue de mon péché avec une clarté tranchante ; sans Lui, JAMAIS je n’aurais vu ma misère, JAMAIS je n’aurais choisi de Te suivre, JAMAIS je n’aurais ouvert mon cœur, JAMAIS !
Si mes yeux se sont ouverts, c’est parce que Tu as fait tomber les écailles qui les obscurcissaient, brisant mon aveuglement par Ta lumière ; sans Ta main souveraine, je serais encore engluée dans les ténèbres, errant sans fin dans l’obscurité.
Si je marche aujourd’hui dans Tes pas, c’est parce que Tu me diriges et me conduis jour après jour dans les sentiers de la justice, car jamais je ne pourrais décider de Te suivre par moi-même, incapable que je suis de tenir debout seule ! C’est Toi qui m’as guidée vers Toi, et c’est Toi, jour après jour, qui fortifies et affermis mes pas, qui guéris mon cœur brisé, qui me relèves de mes chutes trop fréquentes, qui me portes quand je suis à bout de forces, et qui me délivres de mes angoisses oppressantes.
Tout est grâce ! Rien que grâce !
Comment pourrais-je prétendre avoir contribué à tout cela, ne serait-ce qu’un instant ? Qui suis-je pour que Tu me considères, moi, un vermisseau, une poussière vouée à retourner à la poussière, une femme pécheresse qui ne méritait que la mort éternelle ?
Et pourtant, Tu m’as aimée AVANT que je ne pose les yeux sur Toi, Tu m’as choisie AVANT que je ne décide de Te suivre, Tu m’as adoptée AVANT que je n’accepte Jésus comme Seigneur de ma vie, Tu m’as appelée, justifiée et glorifiée AVANT même que je ne sois formée dans le ventre de ma mère ! Je ne Te connaissais pas, mais Toi, Tu me connaissais ; je ne T’aimais pas, mais Toi, Tu m’aimais ; Tu ne m’intéressais pas, mais moi, j’étais déjà précieuse à Tes yeux ; je ne T’obéissais pas, mais Tu avais déjà préparé des œuvres pour moi ; je servais le diable, mais Tu m’as détournée de ses voies et Tu es venu me chercher avec une détermination divine !
Quelle grâce, une grâce immense, merveilleuse, irrésistible, car Tu m’as attirée à Ton Fils et je n’ai pu résister à cet appel puissant ! Tu as tout fait, aucune gloire ne peut me revenir, pas même celle de T’avoir répondu, car je sais, au plus profond de moi, que JE N’Y SUIS POUR RIEN ! Nul homme ne cherche Dieu, nul homme n’est assez sage pour cela ; c’est Ton vent qui a soufflé sur moi, me baptisant de Ton Esprit, faisant de moi Ton temple vivant. Tu as changé mon cœur de pierre en un cœur de chair, y déposant la crainte révérencielle de Ton Nom ; alors, convaincue de péché, j’ai répandu mon cœur devant Ta face, mêlant des larmes de joie à des larmes de honte et de regrets amers. Et là, alors que je me sentais si sale, Toi, Tu me voyais pure et sans tache, car Tu m’avais lavée et sanctifiée une fois pour toutes par le sang de Ton Fils.
JE N’AI RIEN FAIT ! Tout est de Toi, tout est pour Toi, et tout l’honneur Te revient, dans une symphonie de louange qui T’appartient seule.
Nul homme ne peut Te suivre, nul homme ne Te cherche de sa propre volonté, nul homme ne peut se courber devant Toi si Tu ne l’as pas attiré par Ta main souveraine et toute-puissante, car Tu es Dieu Souverain, Maître de l’univers, Seigneur de gloire ! C’est Toi qui décides où le vent souffle, et nul n’en connaît la trajectoire mystérieuse.
Tout n’est que grâce, une grâce irrésistible, une grâce qui vient de TOI uniquement, selon Ta volonté parfaite ; Tu es le Maître, et c’est Toi qui décides où Tu veux la déverser, comme un fleuve de vie.
À Toi et À TOI SEUL soit la gloire, l’honneur et la puissance, pour les siècles des siècles, dans une éternité qui résonne de Ton Nom !
L. Gilman
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