Le monde parle beaucoup d’amour. Mais plus les gens en causent, moins ils donnent l’impression de savoir de quoi ils parlent ! Ils ne semblent pas comprendre ce qu’est l’amour divin ni comment il se manifeste.
Une confusion qui s’infiltre dans l’Église
Pire encore, cette même confusion s’infiltre dans l’Église. Vous avez, par exemple, probablement entendu tel pasteur ou telle Église décrire leur désir de « simplement aimer les gens ». C’est bien beau, mais une telle ambition s’en tient souvent à un niveau très superficiel. De plus en plus, cette devise veut tout simplement dire : « Nous ne voulons pas mettre les gens mal à l’aise. » Les Églises de ce type se contentent souvent d’un vague sentiment d’acceptation qui ne se fonde sur aucune vérité biblique. Elles contournent inévitablement les sujets difficilement acceptables et les vérités incisives et convaincantes, préférant planter leurs drapeaux dans tout terrain non conflictuel qu’elles peuvent identifier. Elles ont maîtrisé la technique qui consiste à donner l’impression d’aimer sans avoir à dire quoi que ce soit de substantiel.
Le véritable amour
Ce n’est pas de l’amour, c’est de la pacification. Le véritable amour – celui que nous devrions cultiver au sein de l’Église – n’a rien à voir avec une sentimentalité qui veut ignorer la réalité, une fausse paix, des émotions superficielles ou des affections fluctuantes. L’amour, dans sa forme la plus noble et la plus pure, ne se contente pas d’un bonheur momentané ou d’un sentiment superficiel d’unité. Le véritable amour ne s’intéresse pas à une satisfaction temporaire ; il a des objectifs éternels en tête. Il recherche le bien-être, la piété et la croissance spirituelle d’autrui.
En fait, l’amour est prêt à s’opposer au moment où c’est nécessaire – il accepte le risque de perdre l’affection d’autrui au nom de son bien spirituel ultime. Et l’amour réel ne se préoccupe pas du coût temporel – il est prêt à se dépenser pour le bien du croyant et la gloire de Dieu. L’amour authentique est prêt à aimer jusqu’à ce que cela fasse mal.
John MacArthur
"Demeurez ferme"
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