Cet article est tiré de ma dernière prédication, donné dans une église que je fréquentais quand j’étais au Congo-Brazzaville. Je me souviens encore des visages figés sur moi, pendant l’exposition de mon message. Ce ne sont pas des sermons que la plupart d’entre nous aimeraient entendre, mais ils font partie de la vie chrétienne. La perte d’un bien matériel, d’un emploi, d’un être cher, de la santé, etc. sont des choses qui nous font souffrir et qui peuvent nous faire douter de l’amour de Dieu et de sa bonté envers nous.
Mais la souffrance n’existe pas en dehors de la souveraineté de Dieu. Elle est comprise dans la volonté de Dieu, elle est entre ses mains. Ceci est vrai même quand Satan peut en être la cause immédiate comme nous pouvons le voir avec l’histoire de Job, et tout au long de l’Ancien Testament. Dieu est souverain sur toutes choses, y compris nos souffrances, et y compris Satan.
Comme le dit Norbert Ammon : « En réalité, l’homme ne connait le bonheur qu’à partir du moment où il accepte de prendre tout ce qui lui arrive de la main de Dieu. »
Et Charles Spurgeon ne disait pas autre chose en affirmant : « Heureux l’homme qui en a fini avec le hasard, la chance, la malchance et qui voit en toute chose la providence de Dieu. »
Oui mes frères et sœurs, rien n’échappe à notre Dieu : nos cheveux sont comptés par lui, aucun ne tombe sans qu’il ne soit au courant (Matthieu 10.30). Quel réconfort avons-nous lorsque nous savons que Christ a le dernier mot dans ce qui nous arrive !
Ce que Dieu permet qu’il nous arrive n’est pas toujours agréable et, malheureusement, la souffrance peut rapidement nous faire oublier qui est Dieu ainsi que tout ce qu’il a déjà fait pour nous.
Vous sortez d’un rendez-vous avec un médecin, les examens que vous avez faits sont positifs, le médecin vous déballe toute une panoplie de maladies que les examens ont montrées, vous en ressortez en disant : « Qu’est-ce qui se passe ? Dieu, pourquoi permets-tu tout ça pour moi ? » Vos proches vous plaignent et vous regardent avec pitié, mais votre question subsiste : « pourquoi » ?
Pourquoi moi ? Dieu ne m’aime-t-il pas ?
John Piper dit avec justesse : « Les degrés de souffrance et les formes d’afflictions vont différer pour chacun d’entre nous. Mais nous avons une chose en commun jusqu’à ce que Jésus vienne : nous mourrons tous. »
Non, vous n’êtes pas le seul à souffrir comme nous le rappelle l’apôtre Pierre dans son épitre en 1 Pierre 5.6-11 : « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu afin qu’au moment voulu, il vous exalte, en rejetant sur lui toutes vos angoisses, car il prend soin de vous. Soyez sobres d’esprit, soyez vigilants. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant quelqu’un à dévorer. Résistez-lui, ferme dans votre foi, sachant que les mêmes souffrances sont vécues par votre fraternité à travers le monde. Et après que vous ayez souffert un peu, le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ, vous restaurera, vous confirmera, vous fortifiera et vous établira lui-même. A lui la domination pour toujours et à jamais. Amen. »
Nous avons tous une chose en commun, nous allons tous mourir un jour, mais nous savons qu’aucune épreuve et souffrance que Dieu permet dans notre vie n’est en dehors de sa volonté, et qu’elle vise un but plus grand et qu’elles ne sont que pour un temps.
Paul rappelle cela aux corinthiens en 2 Corinthiens 4.17-18 : « En effet, nos détresses présentes sont passagères et légères par rapport au poids insurpassable de gloire éternelle qu’elles nous préparent. Et nous ne portons pas notre attention sur les choses visibles, mais sur les réalités encore invisibles. Car les réalités visibles ne durent qu’un temps, mais les invisibles demeureront éternellement. »
Nos souffrances ne sont pas inutiles
La souffrance produit en nous :
– Une soif de chercher Dieu comme une biche soupire après l’eau d’un ruisseau.
– Une humble confiance dans la provision quotidienne de Dieu et dans sa sage providence
– une humble confiance dans la providence de Dieu
– Un désir de ressembler à Christ et de nous faire mourir à nous-mêmes
– La ferme conviction que le poids éternel de la gloire qui nous attend ne peut être comparé à ce que nous endurons actuellement comme nous le dit l’apôtre Paul en 2 corinthiens 4.18
Courage, chrétiens et chrétiennes : nos souffrances et épreuves ne sont pas vaines, notre Père est toujours sur son trône et il est pour nous.
David Sona
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