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L'HUMANISME "DÉVOYÉ" FACE AU CHRISTIANISME : La confrontation



Être Chrétien dans ce monde qui déteste le Dieu Créateur ?




*


S o m m a i re


Introduction

Constat et réflection


Chapitre 1

La séparation entre Dieu et L’homme


Chapitre 2

Les conséquences de la séparation.


Chapitre 3

L’humanisme dévoyé et le péché


Chapitre 4

La confrontation


Chapitre 5

Chrétien dans le monde aujourd’hui


CONCLUSION



*




I N T R O D U C T I O N



Une réflexion


Chers lecteurs, cela fait plus de trente ans que je suis chrétien, et je dois l’admettre : annoncer l’Évangile en France relève aujourd’hui du parcours du combattant. Face à cette réalité, une question m’a saisi : pourquoi, dans ce pays occidental, les cœurs sont-ils si hermétiques à la Bonne Nouvelle ? Pourquoi, même lorsqu’on parle simplement d’amour, de sagesse, d’espérance ou de pardon – sans même mentionner Jésus –, se heurte-t-on à une résistance farouche dès que son nom est prononcé ? Proclamer que Jésus est mort pour nos péchés et qu’il a payé notre dette suscite parfois des rires moqueurs, tant cette vérité semble insensée à des esprits aveuglés par leur rationalité ou leurs émotions. Paul nous avait prévenus : l’Évangile est une folie pour le monde. Mais à ce degré, mes amis, il faut s’armer de courage pour tenir bon.


Que trahit cette forteresse intellectuelle et émotionnelle qui rejette tout ce qui touche au sacré ? Pourquoi l’homme devrait-il être seul, sans rien au-dessus de lui ? Plus les années passent, plus il devient ardu, voire périlleux, de proclamer Jésus. Évoquer Dieu reste toléré – son nom, galvaudé, se prête à toutes les réinventions personnelles. Mais parler de Jésus ? C’est là que le rejet atteint son paroxysme. Depuis la chute, l’âme humaine a déraillé de sa voie sacrée, abandonnant un humanisme divin et saint pour sombrer dans un humanisme perverti, qui nie le Créateur. Cette dérive est née de la rupture entre l’homme, la femme et l’Esprit de Dieu. Et depuis la désobéissance d’Adam et Ève, nous, leur descendance, portons tous cette culpabilité devant Dieu. Livré à lui-même, coupé de la main de son Créateur, l’humain voit la Parole de Dieu voler en éclats, laissant place à toutes les perversions humaines.


Un constat


Ce terrible déraillement charnel porte un nom : le péché originel. Il ravage le champ sacré qui promettait une vie de paix et d’amour avec notre Créateur. Il faut le reconnaître : nous, humains dévoyés – et j’en faisais partie –, sommes tous coupables aux yeux de Dieu. Comme le déclare le Seigneur : « Il n’y a pas un seul juste » (Romains 3:10). Dresser le bilan de cette sortie de route, voulue par l’homme et la femme, est essentiel pour saisir dans quel monde dépravé nous évoluons. Mon approche, ancrée dans une perspective divine, s’opposera forcément aux vues des philosophes et des élites bien-pensantes de ce siècle, qui contesteront mes propos. Mais sous le regard éclairé de l’Esprit de Dieu et de son Fils Jésus, je défie quiconque de réfuter la vérité biblique et ses fruits au profit d’une philosophie ou d’une idéologie qui prétendrait la surpasser.


Qui peut se mesurer à Dieu ? C’est ce que je vais m’efforcer de démontrer dans les pages qui suivent. Les conséquences de cette rébellion sont implacables et plongent l’humanité, depuis des siècles, dans un chaos inéluctable.


Un encouragement


Du fond du cœur, je veux encourager et exhorter mes frères et sœurs en Christ à rester fermes, à redoubler d’efforts dans la foi pour mener le bon combat. L’esprit humaniste dévoyé est l’ennemi de Dieu et du christianisme. Pourtant, parmi ces milliards d’âmes spirituellement mortes, ne l’oublions pas : certaines sont des élus, inscrits dans le Livre de Vie, que la grâce de Jésus rachètera et adoptera. Depuis la crucifixion, nous vivons les temps de la fin, et notre mission est claire : porter la lumière dans des ténèbres toujours plus épaisses et oppressantes. Cela exige de nous un engagement sans faille pour participer au grand sauvetage. Traversons donc la vallée de l’ombre de la mort avec foi et assurance, en cherchant Jésus et sa Seigneurie de toute notre âme. Notre Père règne sur toutes choses ; il veut que nous comprenions qui est notre ennemi pour mieux le combattre, tout en plaçant notre confiance absolue en son Fils Jésus. Car, comme l’affirme Romains 8:37-39 : « Dans tout cela, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. J’ai l’assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »


L’humanisme dévoyé face au christianisme : un affrontement séculaire


Depuis des siècles, l’humanisme dévoyé défie le christianisme dans un duel sans relâche. Les humanistes dévoyés brandissent leur idéologie païenne, centrée sur l’homme seul, capable, selon eux, de transformer le monde sans Dieu. Pour les chrétiens authentiques – les « nés de nouveau » (un point crucial que nous développerons plus loin) –, une nouvelle vie leur a été donnée par la grâce, fondée sur l’enseignement, la personne et la vie de Jésus-Christ, leur Maître absolu, envoyé par le Créateur pour sauver son peuple après la chute dans le jardin d’Éden.


Qu’est-ce que l’humanisme ?


Définition de l’humanisme :

  • Philosophie : Une doctrine qui place la personne humaine et son épanouissement au-dessus de toute autre valeur.

  • Histoire : Un mouvement de la Renaissance visant à restaurer la dignité de l’esprit humain, à le valoriser, tout en puisant dans les sources gréco-latines.

  • Origines : À la fin du XVe siècle et au début du XVIe, des savants, artistes et religieux rompent avec la pensée médiévale. Admirateurs de l’Antiquité gréco-latine, ces humanistes rejettent le Moyen Âge et critiquent la toute-puissance de la religion. Pour eux, l’homme, bon par nature et « mesure de toute chose », peut comprendre et transformer le monde par la connaissance. Ils voient en lui l’image de Dieu : étudier l’homme, c’est étudier Dieu lui-même.


En Italie, le Quattrocento marque l’apogée de cet humanisme, avec des figures comme Lorenzo Bruni, Marsile Ficin ou Machiavel. Pic de la Mirandole, dans son *Discours sur la dignité humaine*, célèbre l’homme comme un être unique, libre et maître de son destin, reléguant la religion au second plan – une idée audacieuse pour l’époque. Aux Pays-Bas, Érasme incarne l’idéal humaniste : érudit, latiniste, voyageur, il critique les abus de l’Église et inspire la Réforme. En Angleterre, Thomas More imagine une société idéale dans *Utopie*. En France, Rabelais, avec *Pantagruel* et *Gargantua*, exprime ses idées humanistes, comme dans cette lettre de Gargantua à son fils : « Fais ce que voudras. Car les gens libres, bien nés et bien instruits ont par nature un instinct qui toujours les pousse à des actes vertueux. »


L’humanisme dévoyé : une précision essentielle


Pour aborder ce qui suit, définissons clairement ce que j’entends par « humanisme dévoyé ».

À l’origine : Nous sommes des humains, fruits de la création divine. L’humanisme, dans sa forme originelle, est une volonté de Dieu : glorifier le Créateur, suivre ses commandements, et offrir à l’homme et à la femme tout ce dont ils ont besoin pour vivre dans l’amour et la paix sous sa protection.


Mais la chute survint : Dans le jardin d’Éden, Ève et Adam ont désobéi en mangeant le fruit défendu. Cette rébellion a provoqué leur mort spirituelle – une séparation d’avec Dieu, dont la sainteté ne peut cohabiter avec le péché. L’Esprit de Dieu les a quittés. Livré à lui-même, l’homme doit désormais composer avec le péché, né de cette désobéissance (le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal). L’humanisme originel, conçu pour s’harmoniser avec Dieu, s’est mué en un humanisme sans Dieu, déraillé de sa voie divine. La créature est devenue *dévoyée*.


À la naissance, chaque être humain hérite de cette nature dévoyée, descendant d’Adam et Ève. Chacun agit selon cette nature : certains avec modération, d’autres dans l’extrême. Mais personne n’échappe à sa condition de pécheur. Jésus est venu pour sauver son peuple de la damnation. Lui seul détient ce pouvoir, par sa grâce. Médiateur entre Dieu le Père et l’homme, il est le chemin du salut.


Le monde dans la confrontation


Une lutte s’engage donc – nous y reviendrons au chapitre 4 – entre l’humanisme dévoyé et le christianisme, qui ne cherche qu’à accomplir la volonté de Dieu. D’un côté, l’homme pécheur, qui se prend pour un petit dieu ; de l’autre, Dieu, Créateur de toutes choses et de sa créature. Ce conflit traverse les Écritures, qui relatent d’innombrables rébellions humaines contre Dieu. Mais rappelons-le : la Parole de Dieu n’est pas une pensée humaine dévoyée ; elle est l’expression spirituelle de l’Esprit divin. Que cela déplaise à certains ! Sa pertinence, prouvée par les faits, défie toute contestation. Ses prophéties, annoncées sur des siècles voire des millénaires, se réalisent avec une précision implacable. Étudier la Bible dans son ensemble – contexte, chronologie, providence – révèle un puzzle parfait, où l’Esprit de Dieu parle à travers des hommes. Si Dieu ne s’exprimait pas dans notre langage, comment pourrions-nous le comprendre et suivre ses commandements ? Remercions-le de se rendre accessible à notre nature humaine.


Les dix commandements : un révélateur


Illustrons cette confrontation avec les dix commandements (Exode 20:3-17) :

1. « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. »

2. « Tu ne te feras point d’image taillée […] tu ne te prosterneras point devant elles […] car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux… »

3. « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain… »

4. « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier… »

5. « Honore ton père et ta mère… »

6. « Tu ne tueras point. »

7. « Tu ne commettras point d’adultère. »

8. « Tu ne déroberas point. »

9. « Tu ne porteras point de faux témoignage… »

10. « Tu ne convoiteras point… »


Ces commandements dessinent une ligne claire : les quatre premiers exaltent Dieu, les six derniers régissent les devoirs de l’homme envers son prochain. Mais leur ordre est révélateur : sans s’appuyer sur Dieu (les quatre premiers), l’homme, dans sa faiblesse, échoue à respecter les six suivants. Être humain, c’est être lié à Dieu dès la création. La chute, orchestrée par Satan, a brisé cet ordre divin, plaçant l’homme en opposition à son Créateur. L’Esprit de Dieu s’est retiré.


Les conséquences de la chute


La désobéissance dans l’Éden a deux effets majeurs :

- Séparation : Dieu, saint, ne peut tolérer le mal. Il avait averti Adam et Ève : manger de l’arbre de la connaissance les corromprait à jamais, marquant les limites humaines face à son infinité.

- Péché charnel : Coupé de la sainteté divine, l’homme sombre dans un humanisme dévoyé, incapable d’honorer les six derniers commandements. Livré à lui-même, il dérive hors de la voie divine.


La naissance de l’humanisme dévoyé


Séparés de Dieu, les humanistes dévoyés se tournent vers d’autres dieux pour se glorifier eux-mêmes, rejetant la sainteté du Créateur. Cet humanisme hors de son contexte divin remplace l’harmonie originelle avec Dieu. La Parole révèle ses traits profonds :

- Centré sur soi : « Je vis pour moi, pas pour un Dieu. »

- Individualiste : « Je suis ma propre logique, pas la Parole. »

- Autosuffisant : « Je ne suis pas parfait, mais ça me suffit. »

- Opposé au Créateur : Beaucoup croient en un dieu à leur image, pas au Dieu unique.

- Jouant avec le bien et le mal : « C’est naturel, c’est notre nature. »

- Acceptant la corruption : « Pour mes intérêts, je cède souvent. »


Depuis la chute, tous héritent de cette nature dévoyée. Coupés de Dieu, les hommes bâtissent un monde sans chercher leurs origines, leur identité ou leur destinée. Dans ce chaos, chacun revendique sa vérité, rejetant la souveraineté divine. La Bible ? Une fable pour les faibles, disent-ils. Centré sur lui, l’homme oscille entre grandeur et abjection. Privé de l’Esprit, il dérive sur un océan tumultueux, ignorant son but. Riches ou pauvres, dominants ou dominés, tous partagent cette solitude, hantés par la mort et la souffrance, fiers d’un humanisme dévoyé qui les détruit. Après cette introduction, explorons l’état de cette humanité égarée.






C H A P I T R E  1

LA SÉPARATION ENTRE DIEU ET L’HOMME



Genèse 3:6-13

« La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Et l’Éternel Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. »


Le premier acte : la désobéissance


Ève a choisi de manger du fruit défendu, bravant l’ordre clair de l’Éternel. Dans Genèse 2:16-17, Dieu avait averti : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » Cette désobéissance marque le premier pas d’un humanisme dévoyé, où l’homme préfère son désir à la volonté divine.


Le deuxième acte : l’incitation à la désobéissance


« Elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. » Ève ne s’est pas contentée de désobéir ; elle a entraîné Adam dans sa faute. Par ce geste, elle devient complice active, propageant le mal et scellant leur rébellion commune contre Dieu.


Le troisième acte : l’accusation


« La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. » Adam rejette la faute sur Ève, et implicitement sur Dieu qui la lui a donnée. Refusant d’assumer sa responsabilité, il accuse plutôt que de reconnaître son tort, révélant une nature humaine déjà pervertie par l’égoïsme.


Le quatrième acte : le meurtre


Genèse 4:8 rapporte : « Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua. » Ce fratricide, premier sang versé de l’histoire humaine, incarne l’extrême violence d’un humanisme coupé de Dieu, où la jalousie et la haine supplantent l’amour fraternel.


Avant la chute : la perfection divine


Avant ces quatre actes, fruits d’une humanité dévoyée, quelle était la situation originelle, vue sous l’angle divin ? Remontons à la création dans Genèse.


L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. Il le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et le garder. Puis, Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, où il installa l’homme qu’il avait formé. Il fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, avec l’arbre de la vie au centre et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » De la côte de l’homme, il forma une femme et la lui amena. L’homme s’écria : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. » C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviendront une seule chair. Tous deux étaient nus, sans en avoir honte.


Que retenir de la vie avant la chute ?


Avant que l’esprit humain, infecté par le péché, ne déraille, l’ordre divin régnait :

- La vie est un don de Dieu : Il souffle son souffle dans l’homme.

- L’homme est créé par Dieu : Il lui doit son existence.

- Une mission est confiée : Cultiver et garder les richesses de la terre.

-Tout est fourni : Dieu donne à l’homme de quoi vivre en paix et dans l’abondance.

- La solitude est bannie : Dieu crée la femme pour accompagner l’homme.

- Une union sacrée : Homme et femme unis dans une même chair, un même esprit.


Avant la chute, le péché n’existait pas. Homme et femme vivaient dans la paix et l’abondance, libres mais pas esclaves, dotés d’intelligence et d’autonomie pour glorifier Dieu. La vie originelle, divine et délicieuse, répondait à tous leurs besoins. Une seule limite : ne pas toucher à l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Par amour, Dieu, tel un père, leur offrait la liberté de choisir, tout en les prévenant du danger mortel de la désobéissance. Sans cette frontière, ils seraient des automates ; avec elle, ils étaient responsables. Mais ce n’est pas Dieu qui a croqué le fruit : ce sont bien l’homme et la femme.


L’humanisme divin selon Dieu


L’humanisme originel, voulu par Dieu, marie liberté et sainteté. C’est une création divine avec une frontière à ne pas franchir. L’humain y trouve la liberté, le divin y garantit la sainteté : une perfection équilibrée. Séparez l’un de l’autre, et tout s’effondre. Cette harmonie s’est brisée, laissant place à la dépravation par la désobéissance aux commandements divins.


Pourquoi l’arbre de la connaissance ?


Une question revient souvent : « Pourquoi Dieu a-t-il créé cet arbre s’il savait que l’homme y goûterait ? » Trois réponses essentielles :


1. L’homme n’est pas Dieu

Nous ne sommes pas Dieu, mais à son image (Genèse 1:27), en une infime mesure. Nos capacités, bien que grandes, sont limitées. Seule la nouvelle naissance en Jésus restaure une connexion à sa puissance. Sans le Saint-Esprit, nous restons aveugles à notre nature originelle. Adam et Ève vivaient dans l’Esprit avant la chute ; après, seule la grâce de Christ peut nous libérer du péché. Les humanistes dévoyés qui invoquent l’« image de Dieu » sans reconnaître la chute sont dans l’erreur.

L’arbre marquait cette limite : en y touchant, l’homme mourrait, coupé de Dieu, prétendant usurper sa place. Les conséquences, visibles en 2024, sont terrifiantes. Cessons d’accuser Dieu ; l’homme et la femme ont trahi celui qui leur avait tout offert.


2. Dieu n’est pas totalitaire

Dieu n’est pas un tyran imposant sa volonté. Il a créé l’homme libre, participant à la gestion de la terre, doté d’une âme et d’une intelligence pour jouir de ses richesses. Par amour, il l’a averti des risques de la désobéissance. Sans l’arbre, on lui reprocherait un despotisme étouffant. En le plaçant, il a défini une limite, preuve de sa perfection et de sa justice.


3. L’homme est vulnérable

Autonome, l’homme peut choisir, et il a choisi la désobéissance. Dieu, sachant sa créature imparfaite, a posé un garde-fou qu’elle contournerait. Ce n’est pas du cynisme, mais de l’amour : il a prévu la rédemption par Jésus, son Fils, crucifié et ressuscité pour le salut. Le coupable, c’est l’homme, pas Dieu. N’inversons pas les rôles !


La fracture originelle


Saint et incompatible avec le péché, Dieu a dû respecter sa justice : l’Esprit Saint s’est retiré de l’homme, entraînant la séparation. Par compassion, il l’a laissé vivre dans la chair. Ainsi, coupé de l’Esprit, l’homme a développé un humanisme dévoyé, cherchant à être son propre maître. Oui, Dieu savait que la chute viendrait – la créature n’est pas le Créateur –, mais par amour, il a prévenu sans imposer, offrant ensuite son Fils pour nous sauver.


Dieu veut-il tous nous sauver ?


Cette question divise l’Église. Après trente ans à scruter la Parole, une vérité émerge : nous devons proclamer l’Évangile à tous, mais Dieu seul choisit qui sauver. Notre nature dévoyée n’aspire pas à lui ; sans la croix, cela n’aurait aucun sens. La souveraineté divine éclaire ce mystère. Jésus le dit : « Trouverai-je encore la foi à mon retour ? » (Luc 18:8). Peu seront élus.


Conséquences de la désobéissance


Genèse 3:9-24 : « L’Éternel Dieu appela l’homme : Où es-tu ? Il répondit : J’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? As-tu mangé de l’arbre défendu ? L’homme répondit : La femme que tu m’as donnée m’en a donné. Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? Elle répondit : Le serpent m’a séduite. » Dieu maudit le serpent, promet l’inimitié entre sa postérité et celle de la femme. À la femme, il dit : « J’augmenterai tes souffrances, tu enfanteras dans la douleur, ton mari dominera sur toi. » À l’homme : « Le sol sera maudit à cause de toi, tu travailleras dans la peine, tu mangeras à la sueur de ton visage jusqu’à retourner à la poussière. » Adam nomma sa femme Ève, mère des vivants. Dieu les vêtit de peaux et les chassa d’Éden, plaçant des chérubins pour garder l’arbre de vie.


Le point de départ de l’humanisme dévoyé


Voici l’origine d’un humanisme qui rejette Dieu, avec ses conséquences dramatiques : une humanité en perdition depuis des millénaires. Vouloir vivre sans son Créateur ouvre la porte à l’enfer. Deux chemins s’offrent : la vie éternelle en Christ, ou une existence dévoyée menant à l’autodestruction. Les païens s’en moquent, mais j’étais comme eux. Il y a trente ans, la grâce de Jésus m’a sauvé, révélant mon état d’humaniste dévoyé, promis à l’enfer. Mon âme, tourmentée et vide, a trouvé la paix dans la repentance. J’étais un élu sans le savoir.


La révélation de la grâce


Séparé de Dieu, j’étais aveugle, sourd, perdu dans mes dérives. Le Saint-Esprit, envoyé par Christ, m’a ouvert les yeux sur ma condition et sur la ruse du diable, qui séduit par un humanisme trompeur. Derrière ses apparences altruistes se cache le mal qui enchaîne les âmes. Ce plan de séparation, orchestré par Satan, est la racine de tous les maux.


La mission de Jésus


Luc 4:18-19 : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres, guérir les cœurs brisés, proclamer la délivrance aux captifs, la vue aux aveugles, la liberté aux opprimés, et une année de grâce. » Pour ceux que Jésus sauve, la grâce libère du péché dévoyé, restaurant un humanisme divin.


L’appel à la réconciliation


2 Corinthiens 5:16-20 : « Nous ne connaissons plus personne selon la chair. Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature : les choses anciennes sont passées, tout est devenu nouveau. Dieu nous a réconciliés par Christ, nous confiant le ministère de la réconciliation. En Christ, il réconciliait le monde, sans imputer leurs offenses aux hommes. Soyez réconciliés avec Dieu ! »


Dieu invite son peuple à revenir à lui par Jésus. Au prochain chapitre, nous explorerons les terribles conséquences de cette séparation, visibles chaque jour dans un monde sans Christ, destructeur et violent.






C H A P I T R E  2

LES CONSÉQUENCES DE LA SÉPARATION



L’humanisme dévoyé qui rejette Dieu


Entrons dans les détails de cet humanisme dévoyé, coupé de Dieu. Cette exploration nous éclaire sur l’opposition rencontrée lorsque nous partageons l’Évangile avec les païens ou même nos simples valeurs chrétiennes. Comprendre l’état de l’âme humaine est crucial pour mener le bon combat de la foi, éviter le découragement ou l’isolement, et ne pas voir notre époque comme la pire de toutes, mais comme le miroir de ce que l’humanité est devenue depuis la chute.


Important pour votre lecture


Dans les analyses qui suivent, il s’agit de révéler la nature pécheresse de l’homme avant la nouvelle naissance. Nous sommes tous uniques : certains points s’appliquent à certains, pas à d’autres. Aucun n’est une généralité absolue, mais tous reflètent des tendances possibles. Modérés ou extrémistes, la Bible l’affirme : « Il n’y a pas un seul juste sur terre » (Romains 3:10). À la base, nous sommes tous coupables, non victimes.


Les origines dans le flou


Pour la plupart des humanistes dévoyés, surtout en Occident, pas de Créateur, mais une évolution naturelle. La matière, par ses lois, aurait façonné les espèces et l’homme. Pas de création divine surnaturelle, juste un processus biologique, comme le soutient la théorie de Darwin.


Le *darwinisme*, formulé en 1859 par Charles Darwin, explique « l’évolution biologique des espèces par la sélection naturelle et la concurrence vitale ».


L’humaniste dévoyé ne se demande pas *qui* a créé l’univers, mais voit dans le *quoi* – la matière – l’origine de tout. Il s’approprie son existence comme le fruit d’une évolution lui conférant le pouvoir de tout contrôler, indépendant de toute autorité. Né, vivant, mourant, il ignore l’avant et l’après, autosuffisant dans ses limites. Si ses talents intellectuels ou créatifs surpassent ceux des autres, il les exploite pour dominer.


Que dire alors de Genèse 2:1-9 ?

« Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son œuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l’Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l’Éternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait point d’homme pour cultiver le sol. Mais une vapeur s’éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol. L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. Puis l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. »


La déesse écologie : une domination illusoire


L’environnement domine aujourd’hui bien des décisions : énergies renouvelables, isolation thermique, panneaux solaires, pompes à chaleur, mobilité électrique – la liste est infinie. Pour les humanistes dévoyés, le réchauffement climatique est une menace majeure. Un totalitarisme écologique étouffe les agriculteurs sous des normes européennes, souvent au profit de multinationales avides. Cette vague verte impose sa dictature, sous peine de famine, de soif ou de canicule. La déesse écologie, tel un monstre tentaculaire, s’étend en Occident et vise le monde entier. L’homme, autosuffisant, prétend dominer la nature – un combat perdu d’avance, mais il s’y obstine.


Il la reconnaît toute-puissante et imprévisible, la déifiant (« déesse terre »), cherchant à la préserver via une écologie devenue religion universelle. Elle scrute la planète, mais jamais l’âme humaine. Une vie sans Dieu invente des idoles pour mieux manipuler les égarés. Rejeter l’écologie ? Non. Mais cette version déifiée, excessive ? Oui. Les contradictions abondent : éoliennes et batteries électriques, prétendues vertes, causent des désastres. Respecter la nature, c’est l’utiliser sans l’épuiser. Tout y est prévu pour qu’il ne manque rien. Le problème n’est pas la nature, mais l’homme sans Dieu, dont la dépravation brise les règles du jardin qui l’accueille.


On accuse la démographie galopante, fléau suprême. Les élites dévoyées veulent limiter les naissances pour réduire la pollution humaine, dans une idéologie diabolique voyant l’homme comme une « mauvaise herbe » de « mère nature ». Seuls des transhumanistes ou « hommes augmentés » mériteraient d’y régner. Tout se tient : démographie, écologie, avortement, euthanasie – branches d’un infanticide planétaire et d’une élimination des faibles.


L’écologie, alliée à la science, prétend tout expliquer. Ses adeptes, se prenant pour Dieu, enferment les peuples dans une prison de manipulation politique, économique et scientifique. Le chaos et les conflits prospèrent.


Genèse 1:9-12 :

« Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. »

Respecter la nature, c’est honorer la création, reconnaître Dieu avant la science, appliquer ses lois naturelles. Le péché, non le climat, est en cause. Dépendant de Dieu, notre rapport à la nature changerait. Elle ne se détruit pas seule : l’homme est le coupable. Dieu nous a donné une terre sans normes écologiques, mais avec des règles naturelles. Qu’en avons-nous fait ?


« La Bible et le christianisme, c’est pour les faibles »


Pour beaucoup d’humanistes dévoyés, la Bible n’est qu’un recueil de bons principes, une fable pour enfants ou un refuge pour faibles. Elle serait pour les esprits fragiles, manquant de confiance en eux, incapables de s’assumer seuls. Dieu ? Une béquille pour les paumés en quête de bien-être.


Sacré, mais banal, le Livre est parfois parcouru pour mieux être dénigré par ceux qui se placent au-dessus, le rejetant comme vérité ou Parole divine. Ces mêmes individus évoquent les « bonnes sœurs » ou curés de leur jeunesse « chez les cathos » pour critiquer. En France, être chrétien se résume souvent à être catholique – ignorance de Jésus et de la nouvelle naissance. Une expérience religieuse passée leur suffit pour dénoncer l’hypocrisie des clercs, pire qu’eux. La religion ? Un leurre manipulateur pour âmes sensibles, une faiblesse. Certains prétendent avoir « rencontré Dieu » sans être convaincus. Pour eux, Dieu se limite aux rites – enterrements, mariages, baptêmes – et aux religieux. L’Église catholique, peu portée sur la Bible ou une relation personnelle avec Jésus, renforce cet aveuglement : la foi devient un abri pour les perdus, pas une force.

Associé au catholicisme, Dieu repousse plus qu’il n’attire. Parler de l’Église n’est pas connaître Dieu. Sans rejeter le catholicisme, je privilégie l’Évangile de Jésus à une institution priant les saints – contraire aux commandements.


Hébreux 4:10-13 :

« Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »


1 Corinthiens 1:17-21 :

« Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer l’Évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. Aussi est-il écrit : Je détruirai la sagesse des sages, et j’anéantirai l’intelligence des intelligents. Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. »


L’humanisme, idéologie supérieure à Dieu


L’humanisme dévoyé se mue en religion où l’homme est son propre dieu. Ses branches – franc-maçonnerie, laïcité, athéisme, paganisme babylonien – le glorifient comme un être altruiste, agissant pour le bien via des œuvres caritatives, écologiques, humanitaires. Il réinvente les dix commandements en droits de l’homme, nés en 1789, codifiés à Paris le 10 décembre 1948 avec 30 articles, sans mentionner le Créateur.


Pour l’humaniste, Dieu n’a aucun droit. Indépendant, il se voit essentiel à une société qui se moque de ses origines. Les francs-maçons, selon un ex-membre, jugent Dieu méchant pour avoir interdit l’arbre de la connaissance, volant l’indépendance humaine. Le diable devient le héros, Dieu le tyran – une inversion blasphématoire. Cet arbre protégeait l’homme de l’orgueil et du péché, mais peu importe : Dieu est abject, l’homme irréprochable. Croire en lui ? Une hérésie. La science, les technologies, les inventions prouvent que l’homme est un dieu parmi d’autres. Cette religion crucifie le vrai Dieu, avec des conséquences inévitables. Les ténèbres humaines surpassent la lumière divine, réduite à une fable.


Ce ne sont pas les Juifs qui ont crucifié Jésus, mais l’âme dévoyée de tout homme. Ne stigmatisons pas un peuple : le mal est universel, spirituel, ancré dans la dépravation humaine.


Romains 1:18-22 :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. »


Romains 1:24-25 :

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! »


On ne se prend pas pour Dieu, mes amis !


Un dieu au service de l’homme


Paradoxalement, nombre d’humanistes dévoyés sont religieux, croyant en un dieu sur mesure – catholique, protestant ou autre –, un dieu imaginaire qu’ils façonnent. Ils veulent exceller humainement, aider autrui, mais refusent Jésus. La Bible ? Inintéressante. Le Saint-Esprit ? Une folie. Leurs prières, intéressées, blâment ce dieu s’il ne répond pas ; certains l’abandonnent.


Ils aiment une religion qui sert leur bien-être, pas un Dieu à servir. Ignorant leur état de pécheur (tout en admettant des failles), ils méconnaissent la souveraineté divine. Leur dieu, taillé à leur goût, est un outil pour briller, une assurance anti-enfer gagnée par des œuvres charnelles. Ils veulent bénédiction et protection sans relation authentique – un dieu fictif pour un paradis facile. « Croyant, mais pas pratiquant » leur convient. Jésus, renoncement, mort à soi, Saint-Esprit ? Hors de leur vision égocentrique. Ils fabriquent un dieu sans chercher le Créateur, niant l’inspiration divine de la Bible, rejetant le Saint-Esprit comme une invention sectaire. Ils croient, mais détestent le vrai Dieu.


Galates 4:8 :

« Autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature. »


2 Rois 17:28-29 :

« Un des prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint s’établir à Béthel, et leur enseigna comment ils devaient craindre l’Éternel. Mais les nations firent chacune leurs dieux dans les villes qu’elles habitaient, et les placèrent dans les maisons des hauts lieux bâties par les Samaritains. »


1 Corinthiens 8:5-6 :

« Car, s’il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, néanmoins pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes. »


Chacun sa vérité


Un fléau ravage le monde : pour l’humaniste dévoyé, chacun a sa vérité. Le Dieu de la Bible, vérité unique, est un imposteur moral, cherchant à dominer les âmes. Liberté de pensée et vérité se confondent. Notre intelligence offre une autonomie, mais est-elle la vérité ?


Le dictionnaire dit :

1. « Ce à quoi l’esprit peut et doit donner son assentiment (par conformité avec l’objet ou cohérence interne) [opposé à erreur, illusion]. »

2. « Connaissance conforme au réel ; son expression (opposé à erreur, ignorance, mensonge). »


Pour l’humaniste, la vérité est personnelle, subjective, limitée à sa perception. Mais *la* vérité – universelle, incontestable, divine – transcende ses bornes. Cette notion tronquée, fruit d’orgueil, divise et nourrit les conflits.


La vérité de Dieu, unique et unificatrice, offre paix, amour et espérance. Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Elle libère des chaînes humaines, efface les hérésies du diable. L’humaniste, aveugle par nature, rejette cette unité pour des milliards de vérités divisantes. L’incrédulité, pire péché, alimente mensonge, ignorance et cœurs endurcis.


Il ne prétend pas tout savoir – fausse humilité –, mais défend sa vérité avec acharnement. C’est sa nature, sa boussole. Changer d’avis ? Oui. Changer de nature ? Impensable. Une vérité unique lui semble sectaire, liberticide. Pourtant, les élites prônent une pensée unique, déconstruisant les cultures pour un monde uniforme – paradoxe des dominants. Des milliers de vérités divisent ; une seule unit. Mais ils n’en veulent pas.


Psaume 119:149-151 :

« Écoute ma voix selon ta bonté ! Rends-moi la vie selon ton jugement ! Ils s’approchent, ceux qui poursuivent le crime, ils s’éloignent de la loi. Tu es proche, ô Éternel ! Et tous tes commandements sont la vérité. »


Osée 4:1 :

« Écoutez la parole de l’Éternel, enfants d’Israël ! Car l’Éternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a point de vérité, point de miséricorde, point de connaissance de Dieu dans le pays. »


Jean 14:6 :

« Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. »


Un paradis sans prix


L’humaniste dévoyé sait qu’il a une âme, souvent immortelle. Le croyant imagine un paradis fictif après la mort, où bien et mal cohabitent, un refuge anti-enfer incontestable. L’athée, lui, voit le néant et profite de la vie. Mais si ce paradis tolère les abominations terrestres, quel salut ? Quel prix ? Un mensonge diabolique pour éloigner de Jésus, de la repentance, vers l’enfer ? À vous de juger.

Il moralise, défend des causes, rêve d’un monde idéal, positif, où tout s’arrange. Tolérant, humain, il garantit un paradis gratuit, mélangeant amour et complaisance, vérité et lâcheté. Loin du Royaume biblique, il chérit son utopie.


1 Corinthiens 6:9-10 :

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. »


Un Dieu méchant qui divise


L’humaniste extrême se juge meilleur que le Dieu biblique, accusé de discriminer en qualifiant l’homme de pécheur. Lui tolère tout, accepte le mal comme naturel. Pas si mauvais, il ne peut changer – c’est sa nature.


Il moralise sans connaître la Parole, reprochant à Dieu de ne pas instaurer la paix. Pourquoi, dans son ignorance, laisse-t-il faire ? L’homme, super-héros, surpasserait ce Dieu diviseur, source des guerres via les religions. Il confond Dieu avec ces dernières, rejetant Jésus sans le connaître, niant rédemption et résurrection. Dieu devrait le servir, pas l’inverse. Face à la déchéance, il le juge cruel ; lui est bon. Une inversion diabolique : l’homme, esclave du péché, accuse Jésus, qui l’a libéré sur la croix. Dieu est bon, l’homme non. Jésus divise non par volonté, mais par la vérité qu’il incarne : certains acceptent la grâce, d’autres pas. La division vient de l’homme, pas de Dieu.


Psaume 143:1 :

« Exauce-moi dans ta fidélité, dans ta justice ! N’entre pas en jugement avec ton serviteur ! Car aucun vivant n’est juste devant toi. »


1 Jean 4:7-9 :

« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. »


Maître de sa vie


Par la grâce commune, l’humanisme dévoyé accomplit du bien, évitant un enfer total sur terre. Louable, mais insuffisant. Ignorant ses origines, son identité, sa destinée, il savoure le néant, rejetant Dieu. Incapable d’expliquer sa naissance, il se croit maître dans un monde divisé par des vérités illusoires. La liberté, pour lui, est d’assouvir ses désirs – un mensonge destructeur, sans garde-fou. Un bateau sans capitaine sombre ; l’homme sans Dieu se perd. La vraie liberté est de plaire à Dieu, parfait guide vers la paix. En Christ, elle assure bonheur et sainteté ; sans lui, elle enchaîne au diable. La vie ne nous appartient pas.


Job 38:2-11 :

« Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? Ceins tes reins comme un vaillant homme ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? Qui a fermé la mer avec des portes, quand elle s’élança du sein maternel ; quand je fis de la nuée son vêtement, et de l’obscurité ses langes ; quand je lui imposai ma loi, et que je lui mis des barrières et des portes ; quand je dis : Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »


Justice sans pardon


L’humaniste dévoyé cherche souvent vengeance, nourrissant sa nature. Œil pour œil, il rend le mal pour le mal, gage de puissance. Pourtant, il vante son humanité, son altruisme, justifiant sa condamnation des fautifs. « Je ne pardonnerai jamais » est approuvé comme une force. Pardonner ? Une faiblesse. L’orgueil prime, loin de l’appel du Seigneur.


Romains 12:16-21 :

« Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien. »


Individualiste et altruiste


Responsable, il n’a de comptes à rendre à personne. Pourtant, certains se vantent d’être les meilleurs amis du monde, au grand cœur, protégeant autrui de la foi en Jésus – une prison pour l’âme. Leur individualisme est leur moteur, mais ils proclament aimer autrui, un paradoxe. L’entraide existe (associations nombreuses en France), mais l’individualisme domine dans ce monde séparatiste. L’altruisme, souvent communautaire, est rarement désintéressé. Saluons les bonnes actions, mais l’Église doit viser le salut des âmes, pas l’apparence (ex. : *Portes Ouvertes*).


Matthieu 19:19 :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »


1 Pierre 1:22-25 :

« Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur, puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu. Car toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile. »


Les commandements prônent la compassion, contre l’égoïsme. Proclamons l’Évangile dans ces ténèbres.


Plus religieux que le chrétien


Certains humanistes dévoyés surpassent les chrétiens en religiosité, adeptes de dieux sur mesure ou d’œcuménisme avec de faux chrétiens. Ils prônent une spiritualité universelle, méprisant l’Évangile comme étroit. Pour eux, les nés de nouveau sont sectaires. Certains, se disant chrétiens, voient Jésus comme un amour sans souveraineté : le salut viendrait du libre arbitre, non de la grâce. La croix ? Une étape, pas l’essentiel. La résurrection ? Contestée. La nouvelle naissance ? Une folie.


Mais quand la grâce touche un dévoyé repentant, le Saint-Esprit tue le vieil homme. Jésus devient Seigneur, non juste Sauveur. Le péché est combattu, le cœur purifié. Notre mission ? Annoncer l’Évangile, au prix fort, pour sauver des âmes.


2 Pierre 2:1-4 :

« Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point. Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement. »


Idéologies diaboliques


L’humanisme dévoyé engendre wokisme, cancel culture, théorie du genre.

  • Les extrémistes soutiennent PMA, homosexualité débridée, mariage pour tous, niant le couple homme-femme comme source de vie. L’avortement est une liberté (sans mention d’infanticide), la théorie du genre imposée dès 6 ans, le féminisme radical, la GPA (achat d’enfants) tolérée. Multiculturalisme destructeur, œcuménisme social, racisme coloré (noirs vs blancs) – ils condamnent les « colonisateurs ». Gauche radicale, écologiste, marxiste, ils prônent un État omniprésent, haïssent les riches, rejettent le christianisme (raciste, sectaire), mais défendent l’islam radical comme victime. Sectaires, totalitaires, ils n’acceptent aucune contradiction.

  • Les modérés, majorité, souvent catholiques, se veulent exemplaires, partageant avec les extrêmes avortement, homosexualité, genre, rejet de Jésus authentique. Croyants sincères, ils mêlent ésotérisme (yoga, pierres sacrées) et idolâtrie (Marie déifiée), maîtrisant leur vie pécheresse.


Extrémistes et modérés errent sans vérité, rejetant Dieu. Les gouvernements peinent à gérer ce chaos de violence et de guerres. Aveugles, ils navrent. Dieu le dit : sans repentance, cela perdurera. Mais nous, nés de nouveau, sommes lumière dans ces ténèbres – ne la cachons pas.


2 Pierre 2:1-13 :

« Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes […] ils périront par leur propre corruption, recevant ainsi le salaire de leur iniquité. »

Contestez-vous cela ? Repentez-vous, « le Royaume de Dieu est proche » (Marc 1:14-15).


Inversion diabolique


L’humanisme dévoyé contrefait Dieu et Jésus (esprit anti-Christ), rejetant la création biblique. Les extrémistes (JO, Eurovision) provoquent, les modérés croient en un dieu de convenance. Les païens inversent : la Bible serait humaine, Dieu injuste pour interdire l’arbre, le diable bienveillant. Aveugles à l’Esprit, ils agissent charnellement, indifférents. L’homme s’autodétruit, pas le lion. Sans la grâce commune de Dieu, la terre serait l’enfer. Sa main retient le pire, son plan culmine en Jésus. L’inversion cause tous les maux.


Ils condamnent violemment l’opposition (écologistes radicaux, antifas), accusateurs devenant coupables. Immigration contrôlée ? Racisme. Anti-avortement ? Abomination. Tolérants, ils haïssent le christianisme, inversant les rôles. J’étais ainsi ; la grâce m’a régénéré.


Romains 3:9-27 :

« Il n’y a point de juste, pas même un seul […] tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. »


Synthèse : la séparation


Qui a créé l’humanité ? L’homme ? Darwin ? Ou le Créateur ? La Parole, chronologique et prophétique, prouve sa vérité. Esaïe 53 annonce Jésus des siècles avant, avec précision. Qui peut nier sans mauvaise foi ? La Bible révèle l’humanisme dévoyé : le péché. Pécheur, il trahit Dieu. Seule la grâce sauve.


Esaïe 53:1-12 :

« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? […] Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui. »


Les trois virus : incrédulité, ignorance, orgueil


Comprendre l’âme humaine est vital pour le combat. L’incrédulité rejette Dieu, l’ignorance ignore Jésus et sa Parole, l’orgueil idolâtre l’homme. Sans Dieu, il se croit tout, mais chute en enfer. Ces virus alimentent totalitarismes et destructions.

Sans nouvelle naissance, le péché domine, modéré ou extrême. Seule la grâce libère.


L’humanisme divin


Originellement, l’homme dépend de Dieu, jouissant de ses dons pour son Royaume. Les missions humanitaires chrétiennes (écoles, aide aux pauvres) témoignent de cet amour, sans jamais primer sur Christ. Les œuvres sans foi ne sauvent pas. Le vrai chrétien glorifie Dieu, payant le prix de l’opposition.


1 Corinthiens 13 :

« Si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. »


Matthieu 7:19-24 :

« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père. »






C H A P I T R E  3

L’HUMANISME DEVOYÉ ET LE PÉCHÉ



Dieu nous adresse une multitude de messages sur le péché, notamment à travers les enseignements de l’apôtre Paul dans l’épître aux Romains. Examinons quelques versets, aussi pertinents en 2024 qu’il y a deux mille ans.


L’humaniste dévoyé refuse de voir Dieu dans l’univers


Romains 1:18-32

« Car la colère de Dieu se révèle du ciel sur toute impiété et toute injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice ; parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste parmi eux, vu que Dieu le leur a manifesté. Car depuis la création du monde, ce qu’on ne peut voir de lui, et sa puissance éternelle et sa divinité, se voit clairement étant considéré dans ses ouvrages, pour que les hommes soient inexcusables ; parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils sont devenus futiles dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été rempli de ténèbres. Prétendant être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en la ressemblance d’images de l’homme corruptible et d’oiseaux et de quadrupèdes et de reptiles. C’est pourquoi aussi Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, pour déshonorer entre eux leurs propres corps, eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont rendu honneur et culte à la créature, au lieu du Créateur qui est béni pour les siècles, amen. C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses. Car, parmi eux, les femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leurs désirs les uns pour les autres, accomplissant l’infamie, mâles avec mâles, et recevant en eux-mêmes le salaire de leur égarement, tel qu’il le fallait. Et comme ils n’ont pas trouvé bon de connaître Dieu pleinement, Dieu les a livrés à un entendement réprouvé, pour pratiquer ce qui n’est point convenable, étant remplis de toute espèce d’injustice, de fornication, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de dispute, de fraude, de mauvais soupçons ; délateurs, médisants, haïssant Dieu, outrageux, orgueilleux, fanfarons, ingénieux pour le mal, rebelles à leurs parents ; sans intelligence, sans bonne foi, sans affection, implacables, sans miséricorde ; lesquels ayant connu l’ordonnance de Dieu, savoir que ceux qui font de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore donnent leur assentiment à ceux qui les font. »


Je pose une question à un athée : qu’y a-t-il de faux ici ? Que peut-on opposer à ce texte ? N’est-ce pas le reflet exact de notre société en 2024 ? Ne lit-on pas dans ces versets les manchettes de la presse quotidienne ? Ils prouvent, une fois encore, que la Parole de Dieu est vérité et dressent un constat accablant de l’âme humaine. La création crie la présence de Dieu, mais l’humaniste dévoyé, aveuglé, préfère l’idolâtrie et la dépravation, recevant le juste salaire de son rejet.


Le jugement qui se retourne


Romains 2:1

« C’est pourquoi tu es inexcusable, ô homme ! qui que tu sois, qui juges ; car, en ce que tu juges les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. »


Hérésie ou vérité ? N’est-ce pas ce que nous observons aujourd’hui, comme toujours ? L’humaniste dévoyé condamne autrui, mais ses propres fautes le trahissent. Cette hypocrisie universelle, la Parole la dévoile avec une clarté implacable.


L’hypocrisie des donneurs de leçons


Romains 2:21-23

« Toi donc qui en enseignes d’autres, tu ne t’enseignes pas toi-même ! toi qui prêches de ne pas dérober, tu dérobes ! toi qui dis de ne pas commettre adultère, tu commets adultère ! toi qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilèges ! toi qui te glorifies en la loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la loi ! »


Hérésie ou vérité ? Qui surpasse l’autre ? Nos dirigeants, ces « puissants », ne sont-ils pas souvent démasqués par des scandales ? La Parole de Dieu est haïe, mes amis, car elle expose la noirceur du péché au grand jour, mettant à nu les abominations de l’homme et de la femme.


Aucun juste, pas même un seul


Romains 3:10-20

« Selon qu’il est écrit : ‘Il n’y a point de juste, pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y a personne qui recherche Dieu. Tous se sont égarés, ils sont en même temps devenus inutiles ; il n’y a personne qui exerce la bonté, il n’y en a pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils ont trompé de leurs langues. Un venin d’aspic est sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Leurs pieds sont agiles pour verser le sang. La destruction et la misère sont dans leurs chemins, et ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux.’ Or nous savons que tout ce que la loi dit, elle l’adresse à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée et que tout le monde soit sous la condamnation devant Dieu, attendu que par des œuvres de loi nulle chair ne sera justifiée devant lui ; car c’est par le moyen de la loi que l’on a la pleine connaissance du péché. »


Hérésie ou vérité ? Qui peut contredire ce portrait de l’humanité païenne, dévoyée ? Pour elle, la Parole est une fable. Pourtant, des centaines de versets bibliques dénoncent cet état, révélant le goût amer du péché tapi sous l’humanisme – un iceberg dont la face visible n’est que la surface. Voilà pourquoi on fuit la Bible : sa vérité, tel un glaive à double tranchant, fracasse l’orgueil humain.






C H A P I T R E  4

LA CONFRONTATION



La Bible nous enseigne qu’en tant que chrétiens nés de nouveau, nous sommes devenus des étrangers sur terre. Nous vivons dans le monde, mais nous n’en faisons plus partie. La grâce de Jésus nous a offert une vie sainte, bouleversant chaque aspect de notre environnement incrédule et malsain. Par le Saint-Esprit qu’il nous a envoyé, nous sommes libérés des chaînes du péché qui nous asservissaient. Cette résurrection, portée par la repentance, opère en nous une métamorphose radicale, en opposition totale avec ce que nous étions et ce que le monde incarne. Autrefois esclaves de l’orgueil, menés par nos désirs, nous vivons désormais pour Jésus, renonçant à notre vieille nature qui nous conduisait à la perdition. Ce changement profond dérange – et c’est un euphémisme – la société païenne et ses pratiques. Une séparation nette s’établit entre notre nouvelle vie et le péché du monde dont nous sommes issus. La grâce, frontière érigée par Jésus notre Sauveur, nous a transportés dans le Royaume de Dieu pour une éternité. D’ennemis de Dieu, nous sommes devenus ennemis du monde et, par extension, de notre propre nature pécheresse – notre pire adversaire, que nous combattons désormais avec foi. Ce cataclysme ébranle d’abord nos proches, déroutés ou hostiles à cette transformation identitaire. Suivre Jésus s’oppose frontalement à l’égocentrisme et à l’individualisme d’un monde gangrené par le péché. La confrontation avec l’esprit malin de ce monde impie devient alors inévitable, incontournable.


Nous affrontons sans relâche l’influence spirituelle du diable – le serpent d’Éden – et les réactions charnelles du péché, qui se déploient partout : dans nos foyers, chez nos proches, nos voisins, au travail, dans les échanges, en politique, en écologie, dans la finance, dans les lois. Ce fléau destructeur cherche à anéantir la vérité, mais sa puissance, bien que réelle, reste dérisoire face à l’infinie grandeur de Dieu, qui l’écrase depuis toujours. Pourtant, la grâce ne nous exempte pas du harcèlement incessant du péché. L’humanisme dévoyé, dont nous étions nous-mêmes esclaves avant la grâce salvatrice – avec une intensité variable, modérée ou extrême –, est devenu un ennemi qui nous combat, parfois insidieusement, parfois violemment, sans limite. Il est omniprésent : chez nos proches, nos relations, nos collègues, nos voisins, car il est la nature même de l’humanité détournée de Dieu. « Confrontation » est un mot faible face aux lois, comportements, rejets, haines et persécutions qui s’opposent férocement aux valeurs chrétiennes. Modéré ou extrême, l’humanisme dévoyé, par son essence antichrétienne, ne cesse de nous défier. C’est pourquoi le chrétien né de nouveau reçoit la volonté et la capacité d’être équipé pour ce combat. Il progresse dans la foi, brûle de glorifier et servir le Seigneur, persévère et cultive une discipline rigoureuse pour accomplir la volonté de Dieu.


La christianophobie : une réalité croissante


N’ayons pas peur des termes : la christianophobie se répand de plus en plus depuis deux siècles, amplifiée par les effets néfastes de la Révolution française. Les valeurs judéo-chrétiennes et leurs défenseurs sont des cibles à éliminer de la vie publique. La République française, autoproclamée merveilleuse, impose son contrôle, s’immisçant dans la vie privée avec une avalanche de lois antichrétiennes. Croire en Dieu est toléré, mais dans une nation saturée de valeurs radicalement opposées au christianisme, la pression est palpable. Censure, procès : les chrétiens luttant pour leur foi et leurs valeurs subissent une répression croissante. En France, des églises brûlent, mais les médias n’en parlent qu’à peine. En revanche, une synagogue ou une mosquée taguée déclenche une tempête médiatique. Cette France laïque, teintée d’islamisme et de christianophobie, combat le christianisme en douceur, sans bruit – nous devons en être conscients. Évangéliser devient un calvaire ; des maires écologistes de gauche bannissent les crèches des mairies ; Noël, célébration de la naissance de Jésus, est réduit à une « fête de la famille ». L’association *Portes Ouvertes* parle d’une persécution en « étau » : on nous humilie dans les concerts, les cérémonies, les institutions, tout en ouvrant grand les portes à des idéologies et religions qui nous attaquent politiquement et physiquement. Jésus, qui a payé le prix ultime, nous a avertis : cette christianophobie, progressive et terrible, ira croissant. Si tu te dis chrétien sans ressentir cette hostilité, es-tu vraiment en Christ ? Es-tu prêt à défendre les valeurs de Jésus, pas les tiennes ? À être rejeté ? À combattre pour Lui seul ?


La chute d’Éden ne suffisait pas : il faut désormais enterrer Dieu, sa Parole, condamner son peuple et l’enfermer sous des lois liberticides et totalitaires. N’est-ce pas le plan satanique prédit dans Daniel et l’Apocalypse ? Rien ne s’améliorera : la haine du Créateur et le rejet du christianisme s’intensifient dans toutes les nations. Une révolution antichrétienne marche sur les terres divines, déployant des actions terrifiantes et perverses pour les conquérir. Les peuples sont manipulés, les chrétiens persécutés, et les dirigeants pervertissent les âmes. En France, la situation reste tolérable, mais ailleurs, des pays frappent durement le christianisme. Jamais les persécutions n’ont été aussi massives :

- Plus de 365 millions de chrétiens persécutés en 2024 ;

- 4 998 tués, soit plus de 13 par jour ;

- 14 766 églises ciblées ;

- 4 125 détenus ;

- 3 906 kidnappés.


Ces chiffres, issus de *Portes Ouvertes*, révèlent une christianophobie galopante dans 70 pays, souvent violente – spirituellement, physiquement, socialement. États islamistes, régimes dictatoriaux (Corée du Nord, Chine, Inde, Pakistan) et autres religions en sont les artisans. L’Union européenne aggrave la crise avec une immigration massive, surtout de pays islamiques (Maghreb, Libye, Syrie), portant des cultures et religions antichrétiennes. L’islam politique, piloté par les Frères musulmans, avance pour imposer la charia et déstabiliser l’Occident. Pas plus tard que cette semaine, à Paris, lors d’une manifestation pro-palestinienne, un extrémiste musulman, micro en main devant des députés LFI, exhortait la foule à renverser le pouvoir. Le mal est profond, frères et sœurs : nous frôlons l’implosion nationale.


Cette vague migratoire pousse les gouvernements européens à adapter leurs lois à l’islam (Belgique en tête, France juste derrière). Plus on cède, plus on perd terrain, identité et culture. La liberté religieuse est une chose ; imposer une politique totalitaire en est une autre. Nous subissons la persécution des radicaux politico-religieux, des laïcs décadents, des politiciens lâches et corrompus. La France, ses valeurs, sa culture, son histoire agonisent. Jésus nous appelle à ce combat : ces mouvements, religieux ou idéologiques, s’opposent radicalement à l’Évangile et aux valeurs chrétiennes. Pis, l’Europe semble en redemander, ignorant la fracture culturelle, le manque de contrôle et l’incapacité à accueillir dignement ces migrants. Il y a peu, au Royaume-Uni, des émeutes éclataient après le meurtre de trois fillettes par un jeune de 17 ans, d’origine rwandaise, né à Cardiff. « Trop, c’est trop ! » scandait la foule. Sans prendre parti, ces événements soulignent l’incapacité des humanistes dévoyés à vivre en paix et à aimer leur prochain. Le racisme plane, le feu des guerres civiles couve.


Avant-hier, 12 migrants se sont noyés près de Calais en tentant de traverser la Manche. Rien n’endigue ce drame ; la lâcheté et l’idéologie des frontières passoires traitent ces âmes indignement. Oui, l’immigration est nécessaire, mais contrôlée, pour répondre à nos besoins économiques et accueillir dans la dignité. Les réfugiés politiques méritent notre aide, mais trop viennent profiter sans s’intégrer ni travailler. En France, le vase déborde, le déficit explose, yet ce constat est conspué par les humanistes de gauche qui, en laissant faire, ruinent le pays et abandonnent des millions à la rue, aux tentes ou à la noyade. C’est l’humanisme inhumain qui triomphe.


L’immigration, l’un des trois sujets majeurs du chaos à venir, creuse des fossés culturels et religieux : nourriture, habillement, comportements séparatistes, communautarismes s’opposent aux lois françaises et européennes. Pour beaucoup de musulmans, la religion prime sur la République. À l’école, on censure pour ne pas heurter ; des bastions communautaires émergent, sans parler des zones de non-droit du trafic de drogue. Dernier scandale : un parti brandit le drapeau palestinien à l’Assemblée nationale, symbole d’antisémitisme et d’islamisme, au nom de l’humanisme ! Ce glas sonne la fin de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, couronné par une idéologie écologique qui, via sa « déesse terre », accable agriculteurs et foyers de lois liberticides pour « sauver la planète ». On parle de réchauffement climatique, mais c’est un bouillonnement de haine qui dévore. Les narco-trafiquants, armés de kalachnikovs, tuent des innocents dans leurs chambres ; la mort rythme les cartels. Les humanistes, même modérés, déplorent sans agir : « C’est atroce, mais on n’y peut rien. » Pourtant, l’Évangile, face à cette dépravation, est rejeté. La christianophobie explose, le diable se déchaîne. Est-il libéré ? À vous de juger. Il y a une semaine, l’église de Saint-Omer brûlait dans un incendie criminel – un de plus, dans l’indifférence. Le mal dépasse les défenses républicaines : la peur a changé de camp, la police tremble, les refus d’obtempérer tuent des gendarmes, et la justice reste immobile pour « ne pas faire de vagues ». Je ne fais que relater les faits quotidiens en France, sans esprit révolutionnaire, mais comme un chrétien cherchant à briller dans un monde dépravé, les yeux fixés sur Christ. Frère, sœur, ne cède pas à la colère ou à la haine : cherche Dieu chaque jour, cultive l’espérance et l’amour qu’Il t’offre.


Le christianisme a porté les peuples pendant des siècles ; l’humanisme dévoyé, né des révolutions, a enfanté une christianophobie chronique qui rase ces valeurs. L’Occident n’est plus qu’un champ de ruines chrétiennes, envahi par l’ivraie d’un humanisme extrémiste rendant les peuples ingouvernables et violents. Aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Belgique, en France, cet humanisme déchaîné détruit à toute vitesse les fondements sociaux. Les dernières élections révèlent un volcan de colère et de haine prêt à exploser, orchestré par des puissants profitant des peuples en perdition.


La confrontation inévitable : Jésus nous a prévenus


1 Pierre 2:11-16

« Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien. Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu. »


La confrontation oppose les humanistes dévoyés, prétendument irréprochables, aux chrétiens, taxés de conservateurs réactionnaires, racistes, homophobes, opposés à l’avortement, la GPA, la théorie du genre ou l’immigration incontrôlée. Cette perception toxique fracture irréversiblement les nations, déjà au bord du chaos. Satan aveugle ces humanistes ; la lumière de Dieu révèle autre chose. Soyons clairs : un disciple de Christ, rempli d’amour, ne peut être haineux ou raciste. Nos positions s’ancrent dans l’ordre divin : homme, femme, famille, création, foi, dix commandements, souveraineté de Dieu – indiscutables. Nier cela, c’est mentir, entretenant le mensonge du diable. La Bible nous ordonne de respecter les autorités, mais pas de plier face à ce qui humilie notre Seigneur. Là se distinguent les vrais enfants de Dieu des faux chrétiens.


L’humaniste dévoyé condamne les chrétiens, mais rejette toute contradiction à ses convictions païennes, individualistes, sans racines communes. Comment des individualistes fracturés pourraient-ils s’unir ? Le diable est rusé : post- modernisme, multiculturalisme, communautarisme et idéologies minoritaires divisent. Ce plan diabolique excelle à confronter les hommes depuis la chute. Refuser la vérité divine – source de paix, d’amour, d’espérance – engendre un chaos humanitaire millénaire, terreau de la confrontation.


L’homme, se prenant pour Dieu, défie le Tout-Puissant. Ses vérités contraires à l’ordre divin sèment guerres et divisions. Les païens, limités, s’affrontent : élites contre dominés, forts contre faibles, riches contre pauvres. Sans socle commun, cette jungle dévoyée brise les âmes, qui se rebellent pour exister. Les puissants manipulent via des techniques de contrôle idéologique, économique, écologique, politique, social et moral. Dans le Royaume de Dieu, nul ne domine : tous sont héritiers du Père. Gloire à Lui !


Les chrétiens ne cherchent pas la confrontation. Nous annonçons la vérité divine, non pour l’imposer, mais pour sauver des âmes. Depuis que j’ai reconnu la Parole comme seule vérité pure, je vis en paix, libéré des soucis, tout remis entre Ses mains – la libération de l’âme. Vivre dans ce monde chancelant n’est pas simple, mais notre mission est d’éclairer les ténèbres. La vérité, révélée par la grâce et la nouvelle naissance, est incontestable.


Jésus le dit à Nicodème : « Il te faut naître de nouveau » (Jean 3:3-5). Cette clé dévoile le mystère divin. Sans miracle, grâce, rédemption, résurrection par le Saint-Esprit, sans le sacrifice et la victoire de Jésus, nous croupissons dans un lac sans vie. Avec Christ, nous voguons sur l’océan infini de la vraie vie. Unis par cette vérité absolue, nous portons l’espérance éternelle, libérés de l’humanisme dévoyé. Jésus est notre repère, la Parole notre nourriture, le Saint-Esprit notre guide, le Père notre souverain. Nous ne sommes pas perdus, mais rachetés, réconciliés, bâtissant une vie nouvelle face à un monde dépravé, violent, totalitaire et destructeur. Notre rôle n’est pas la confrontation, mais la participation au sauvetage des âmes en Christ. La vérité divine, miroir de l’humanité et éclat de la sainteté de Dieu, blesse et sauve à la fois. Christ a déchiré le voile pour nous mener au Père.


Les philosophes haïssent cela : croire en une vérité unique asservirait l’âme intelligente et autonome. Inversion totale ! L’homme, disent-ils, n’a pas besoin de Dieu – une invention. Michel Onfray prétend Jésus fictif. Que Dieu lui pardonne son aveuglement. Deux mille ans après, des millions témoignent de Christ vivant. Qui parlera d’Onfray trois mois après sa mort ? Défier le Fils de Dieu est un pari perdu. Cette provocation dévoyée, visant à détruire le christianisme, échoue : aucun empire n’a résisté à Dieu. Tous sont tombés ; le soleil, pâle reflet de Sa lumière, brille encore sous Son règne.


Hier, sur une chaîne d’info, un débat sur les émeutes britanniques liées à l’immigration concluait que la laïcité française et la tolérance anglaise ne résolvent rien. L’angoisse d’un effondrement démocratique grandit, sans solution. Voilà le fruit du rejet de la vérité divine, bâtissant sur les ruines des idéologies dévoyées. La Bible l’annonce, mais les humanistes persistent : Dieu n’existe pas, ou Il est leur création.


Philippiens 1:27-30

« Conduisez-vous d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que […] j’entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile, sans vous laisser aucunement effrayer par les adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu, car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui. »


Enfants de Dieu, préparons-nous à la confrontation, aux provocations, à la persécution. Une solide connaissance de la Parole, guidée par le Saint-Esprit, et une vie de prière sont essentielles pour tenir ferme.


La justice dévoyée


L’humanisme dévoyé forge sa justice selon son régime.

- Totalitaire : elle écrase le peuple pour tuer la liberté. Une justice existe-t-elle dans les dictatures ? À vous de répondre.

- Démocratique « à la carte » : elle évite les vagues, favorisant les coupables aux dépens des victimes. Politico-idéologique, permissive, elle désoriente les citoyens. En France, on libère des récidivistes faute de prisons – un constat troublant.

Seule la justice de Dieu est droite.


2 Pierre 3:13

« Nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. »


La confrontation brise la relation


Lors d’un échange avec notre fille, mariée à un pasteur, elle racontait qu’annoncer son rôle fermait souvent la porte au dialogue. Un mur se dressait, coupant court à toute relation. L’esprit dévoyé rejette la foi en Jésus comme une aberration. « Qui sont ces illuminés vivant pour Dieu ? » pensent-ils, écourtant l’échange. Depuis des décennies, je ressens cette tension : parler de Jésus érige un obstacle. La confrontation s’amplifie.


En période électorale, post-dissolution brutale du Président, nous évoquions l’état désastreux de la France. Notre fille analysait : « Si les gens refusent Dieu, qu’ils assument les conséquences. La laïcité laxiste mène au chaos, tolérant tout avec une justice humaine couchée. Peut-on reprocher à un musulman ses traditions quand des transgenres exhibent leurs dérives dans des gay prides ? Si la France était restée chrétienne, l’immigration serait encadrée, les lois sur l’avortement ou le mariage pour tous n’auraient pas vu le jour. L’identité française tiendrait debout, les églises seraient pleines, l’économie saine, la souveraineté intacte, accueillant les étrangers dignement. » En somme : rejeter Dieu, c’est en payer le prix sans se plaindre.


La laïcité en péril


La laïcité française promettait un vivre-ensemble harmonieux. Mais la mayonnaise ne prend pas. Après-guerre, elle a fonctionné un temps ; depuis Mai 68, elle se fissure sous le poids du multiculturalisme, du wokisme, de la théorie du genre, du mouvement LGBTQ, du progressisme mondialiste, d’un islam radical importé (qui condamne ces pratiques ailleurs), et d’une population conservatrice défendant son histoire. La laïcité rêvait d’unité dans la différence, mais sans un cœur aligné sur la vérité de Dieu, elle échoue. La sécurité régalienne peine à maintenir l’ordre ; dans le fond, elle n’existe plus. Près de deux mois après les législatives, un Premier ministre fut nommé tant la France, divisée, est ingouvernable. Les Français réclament une réforme de l’immigration et de la sécurité : la laïcité et son modèle sont en faillite. La République plie sous une politique païenne esclave du péché, rendant le peuple ingouvernable. Quel remède ? Je crains d’y penser.


La laïcité produit : des Juifs prêts à fuir face aux menaces, un islamo-gauchisme important le conflit israélo-palestinien dans l’hémicycle, des woke démolissant les statues, des zones de non-droit, des policiers tués, des mineurs impunis, des émeutes pillant tout, une Nouvelle-Calédonie en flammes, des écoles censurées par peur de représailles mortelles, des antifas totalitaires, des écolos violents, des JO sous haute tension terroriste. Heureusement, aucune catastrophe n’a frappé durant ces Jeux.


La laïcité n’apporte pas la paix


La violence atteint un pic inédit depuis des décennies. Campagnes électorales abjectes, politiciens avides de pouvoir, peuple oublié, apeuré : les gouvernants détruisent, laissent faire, et qualifient d’extrémistes ceux qui s’y opposent. La Bible l’avait dit : le bien devient mal, le mal bien.


Bilan de la laïcité


Née de la franc-maçonnerie, cette politique humaniste, rejetant le christianisme et les lois sécuritaires, multiplie les conflits communautaires, idéologiques, politiques et religieux. Le désordre terrasse la République, submergée par une haine fissurant son vase prêt à éclater. La France n’est plus elle-même, ayant perdu souveraineté et valeurs chrétiennes pour devenir un terrain de terreur. Avec un Président et des successeurs démantelant sa culture au profit d’une Europe uniformisée, nous, chrétiens, devons nous préparer à une persécution législative, puis pire. La laïcité a failli ; sa persistance est fragile.


Verrouillage par le haut

Sans verser dans le complotisme, l’humanisme dévoyé impose un contrôle mondial via des dominants : francs-maçons, Illuminati, Bilderberg, Davos, pouvoirs financiers (familles bancaires), GAFAM, fonds comme Vanguard et BlackRock, médias aux mains de milliardaires, cinéma et culture mondialistes. Les États, moins riches, plient. Ces forces dictent guerres, santé, économie, méprisant le peuple, réduit à un consommateur numérisé. Contrôle facial, IA déshumanisante, dématérialisation, écologie punitive, transhumanisme : les peuples sont piégés par ces manipulateurs défiant Dieu.


Comment, chrétiens nés de nouveau, voyager sur cette terre hostile ?






C H A P I T R E 5

CHRÉTIEN DANS LE MONDE D’AUJOURD’HUI



Vivre dans un monde hostile


Face au constat accablant d’une société qui s’égare, il est ardu, avouons-le, de vivre dans ce monde antichrétien, acharné à rejeter les valeurs de notre Créateur. Nous, chrétiens nés de nouveau, faisons face à une détestation croissante de notre identité, confrontés à un humanisme dévoyé – modéré ou extrême – avec lequel dialoguer de l’Évangile devient presque impossible. Pendant des siècles, le catholicisme a porté certaines valeurs chrétiennes, mais il a aussi forgé une religion éloignée de la saine doctrine, centrée sur l’homme plutôt que sur Christ, détournée par un culte idolâtre à Marie et aux saints, qui éclipse la croix et Jésus.


J’ai écrit ce livre parce que, comme mes frères et sœurs en Christ, je rencontre régulièrement l’opposition en témoignant ou annonçant l’Évangile. Cette hostilité, pour ne pas sombrer dans le découragement, m’a poussé à poser sur la table ce qu’elle représente, afin de mieux m’y préparer et m’en protéger. Comprendre le fond, la forme, les pensées, les paroles et les actes de cette opposition permet de mener le bon combat – celui de la foi en Christ – contre les puissances et les princes de ce monde, non contre la chair. Peut-être avez-vous trouvé mon analyse trop détaillée dans les chapitres précédents, mais c’est précisément cette profondeur qui éclaire.


Ne soyons pas surpris par la situation en France ou ailleurs. La Bible, depuis des siècles, décrit noir sur blanc cet état pitoyable et détestable du monde. Rien de nouveau sous le soleil : seule la forme diffère, pas le fond. Modernisme, moyens de communication, appauvrissement programmé des valeurs divines changent l’apparence, mais la Parole reste immuable. Depuis toujours, le cœur humain, infecté par le péché, s’oppose à Dieu. En 2024, réjouissons-nous de l’inflexibilité des promesses divines : si le monde régresse dans le péché, Dieu, Lui, ne change pas. Sa Parole, socle de notre vie éternelle, nous appelle à éclairer les ténèbres. Les prophéties, décrivant passé et avenir, nous encouragent à persévérer dans ce combat.


Ne croyons pas qu’en 2024 la société soit pire qu’il y a 6 000 ans. Technologies et communications amplifient la perception du chaos, mais le péché reste constant dans son incrédulité, son ignorance, sa cruauté, sa violence, ses mœurs dévoyées. Toujours, il a rejeté Dieu et commis des atrocités. Dès les premiers chapitres de la Bible, on trouve homosexualité, adultère, injustice, cupidité, inceste, ivrognerie, idolâtrie, luxure, impureté, régimes totalitaires, lois liberticides, trahisons, guerres, prostitution, religions menant à l’enfer. Ce qui évolue aujourd’hui, c’est un humanisme dévoyé moins teinté de religiosité qu’autrefois. Jadis omniprésente, la religiosité cède la place à des idéologies déifiant l’homme, surtout en Occident.


Les forces du mal s’acharnent à effacer le sacré pour hisser l’homme au sommet de sa tour de Babel. Cette Babel moderne, bien que marquée par le paganisme et ses déesses, élève l’homme au détriment du Créateur. La science, proclamée comme preuve de la divinité humaine, enferme les âmes dans une bulle d’aveuglement et de surdité face à l’Évangile. Intellectuellement et physiquement autonome, capable de prouesses, l’homme se juge autosuffisant. « Pourquoi chercher ailleurs ? Nos moyens suffisent. Pourquoi s’interroger sur notre naissance, notre vie, notre mort ? Ce sont les guerres religieuses qui ont ruiné le monde », disent-ils.


N’est-ce pas, frères et sœurs, ce que nous entendons sans cesse des païens ? Face à cette opposition, ne sommes-nous pas tentés de taire Christ et sa résurrection ? J’avoue que l’idée m’a effleuré, mais le Saint-Esprit me relève, m’exhortant à combattre avec les bonnes armes. Cette hostilité n’est pas nouvelle ; seule sa forme a changé. Ce terrain aride exige que nous persévérions dans notre mission : témoigner et, pour ceux qui en ont le don, évangéliser. Réjouissons-nous des outils modernes qui, contrairement aux temps anciens, amplifient notre capacité à répandre la lumière divine.


Les moyens de communication : une arme à double tranchant


Si les médias ont un pouvoir destructeur, ils sont aussi un canal pour proclamer l’Évangile. Pas besoin d’inventer des méthodes ou des réponses adaptées : le mode d’emploi reste éternel. Écoutons la Parole, prions quotidiennement pour les âmes, cultivons une foi inébranlable en l’œuvre de Dieu. La grâce est Son domaine ; évitons les débats stériles. Laissons Jésus agir en nous, louons-Le de tout cœur, savourons Son œuvre par le Saint-Esprit. Peu importe le nombre ou nos impressions : seule compte Sa volonté. Depuis des décennies, je me délecte des miracles et de la providence de mon Père céleste – une joie dont je ne me lasserai jamais, que je veux vivre toujours plus intensément.


La Bible, traduite dans toutes les langues, et les réseaux sociaux portent la Parole au-delà des frontières. Face à l’opposition, ne comparons pas, ne débattons pas, ne cherchons pas à convaincre. Adoptons l’attitude de Christ : Il n’a jamais lutté charnellement, mais a suivi Sa voie dans le monde. Jésus nous appelle à persévérer dans la foi et les actes qui glorifient Dieu. Se décourager serait plaire aux hommes plutôt qu’à Dieu et tomber dans le piège du diable – rester assis à geindre au lieu d’avancer dans la foi. Il y a un prix à payer, comme toujours. Suivre Jésus, c’est marcher à contrecourant, affronter la confrontation, les coups, un combat inévitable. Ne fixons pas la dépravation qui nous entraîne vers le bas ; ne cédons pas au découragement. Regardons Jésus, armés de Sa Parole comme d’une épée. Ce monde est fou, à la dérive, peuplé de malades, coupables devant Dieu, certains souhaitant notre mort. En crucifiant Jésus, ils n’ont pas tué un simple homme, mais le Fils de Dieu – Dieu Lui-même.


Qu’importe, nourrissons-nous de ceci :

Romains 8:37-39 – Nous sommes plus que vainqueurs !

« Dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »


Jean 10:27-30 – Rien ne nous ravira de Sa main !

« Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravira de la main de mon Père. Moi et le Père nous sommes un. »


Matthieu 11:28-30 – Jésus, notre refuge !

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. »


Psaume 31:3

« Car tu es mon rocher, ma forteresse ; et à cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras. »


Marc 16:15-20 – Notre mission !

« Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient. »


Philippiens 2:12-16 – Persévérons !

« Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement […] car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie. »


Hébreux 11:1-13 – La foi nous équipe !

« La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. […] C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu […] C’est par la foi qu’Abraham […] partit sans savoir où il allait. […] C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. »


Frères et sœurs, par la foi, le Seigneur nous équipe pour éclairer ce monde ténébreux. Héritiers d’Abel, Enoch, Noé, Abraham, Sara, nous glorifions notre Souverain, quel que soit le siècle ou le régime. Ressuscités avec Christ, élus pour briller, nous payons le prix de ce combat rude et permanent. Être étrangers dans ce monde hostile, qui rêve d’anéantir le christianisme et de se diviniser, n’est pas aisé. Mais il est vaincu, et nous sommes vainqueurs. Ne laissons pas voler cette victoire : vivons dans la foi, l’espérance, l’amour. À chaque époque, Dieu appelle Son peuple au sauvetage des âmes. Notre temps est-il pire que celui de Jésus ? Non, toutes les époques se valent dans le péché et la violence.


Nous étions comme ces païens avant la grâce, coupables, destinés à l’enfer. Retournerions-nous à ce vomis ? Jamais ! Un né de nouveau chérit la grâce et glorifie Dieu. Le Livre de Vie porte encore des noms d’élus que nous croiserons. Notre mission : servir le Seigneur pour édifier Son Royaume, hors des époques ou des spéculations eschatologiques. Si les valeurs chrétiennes sont bafouées, Jésus vit, et rien n’arrêtera Son plan. C’est écrit, et Il l’accomplit ! Foi, Parole, Saint-Esprit, puissance divine œuvrent pour la gloire du Père.


La Parole face à l’humanisme dévoyé


Appuyons-nous sur la Parole pour répondre à cet humanisme. Quelle est la réponse de Jésus, de la Bible, à cette force ?

« Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1 Corinthiens 4:7)

« Pour connaître la sagesse et l’instruction, pour comprendre les paroles de l’intelligence ; pour recevoir des leçons de bon sens, de justice, d’équité et de droiture ; pour donner aux simples du discernement, au jeune homme de la connaissance et de la réflexion. Que le sage écoute, et il augmentera son savoir, et celui qui est intelligent acquerra de l’habileté. » (Proverbes 1:2-5)

« La crainte de l’Éternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction. » (Proverbes 1:7)

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. […] Ils sont donc inexcusables. » (Romains 1:18-22)

« Quand l’Éternel approuve les voies d’un homme, Il dispose favorablement à son égard même ses ennemis. » (Proverbes 16:7)

« Mieux vaut peu, avec la justice, que de grands revenus, avec l’injustice. » (Proverbes 16:8)

« Le cœur de l’homme médite sa voie, mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas. » (Proverbes 16:9)

« L’homme prudent cache sa science, mais le cœur des insensés proclame la folie. » (Proverbes 12:23)

« La main des diligents dominera, mais la main lâche sera tributaire. » (Proverbes 12:24)

« L’inquiétude dans le cœur de l’homme l’abat, mais une bonne parole le réjouit. » (Proverbes 12:25)

« Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. […] Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots. » (Job 38:4-11)






C O N C L U S I O N



Frères et sœurs en Christ, après avoir exploré le monde dans lequel nous vivons, nous saisissons l’ampleur de ce qui nous attend : opposition, division, incompréhension, tensions, isolement en tant qu’enfants de Dieu, et une persécution galopante. Jésus nous l’a dit : « Ils vous haïront comme ils m’ont haï » (Jean 15:18). En France, encore partiellement libre, nous échappons au pire, mais la pression de l’opposition est tangible et ne faiblira pas. Que dire des 70 pays où le christianisme est férocement attaqué ? Comble de l’humanisme dévoyé : si la SPA – et c’est admirable – protège les animaux maltraités, où sont les campagnes médiatiques pour dénoncer et éradiquer la persécution humaine ? La sauvegarde des animaux primerait-elle sur celle des hommes et femmes opprimés, torturés, massacrés ? Cette question se pose, tant l’indifférence reflète la haine de l’homme pour l’homme.


Sans filtre, je l’affirme : ce livre s’adresse aux nés de nouveau, engagés dans le combat. Pourquoi ? Un religieux se disant chrétien, mais non repenti de sa dépravation et n’ayant pas reçu la grâce de Christ, ne peut s’investir dans le plan de Dieu guidé par le Saint-Esprit. Son incrédulité le rend inapte. Des centaines de millions se proclament chrétiens, mais n’en portent que le nom, sans grâce ni Esprit. Esclaves de leur humanisme dévoyé, ils cultivent une croyance sans foi totale ni irréversible. Ainsi, je prie pour que les vrais enfants de Dieu persistent à témoigner et proclamer l’Évangile, participant au sauvetage des âmes inscrites dans le Livre de Vie. Semer ne doit jamais cesser : ce monde, quel que soit son état, est notre champ.


N’oublions pas : nous étions nous aussi des humanistes dévoyés. Prions pour que le Seigneur nous remplisse de compassion envers les âmes perdues. Tyrans, bourreaux, terroristes, dictateurs – comme tant d’autres – ont reçu la grâce de Jésus. Ne baissons pas la garde : entretenons notre santé spirituelle. La prière et l’étude de la Parole sont vitales pour combattre et avancer vers le Royaume.


Voici des conseils que je m’applique, pour la gloire de mon Père :

- Adorer Dieu de toute mon âme et de toutes mes forces.

- Aimer mon prochain comme moi-même.

- Avoir compassion des âmes.

- Reconnaître l’absolue souveraineté de Dieu.

- Reconnaître Jésus comme mon Sauveur et Seigneur en tout.

- Ne jamais juger une personne d’avance.

- Manifester un comportement reflétant Jésus vivant en moi.

- Me nourrir de la Parole sans restriction, ni élitisme idolâtre.

- Être un homme de prière, d’adoration et d’intercession.

- Être actif dans le corps de Christ.

- Servir activement, non consommer passivement l’Évangile.

- Fixer mes yeux sur la montagne sainte, non sur la terre.


Cette nouvelle vie, sanctifiée, est une joie inestimable. Je loue chaque jour mon Seigneur pour Sa grâce. Oui, le combat est constant, mais le bonheur l’est tout autant. Être enfant de Dieu, adopté dans Son Royaume d’amour, de paix, de sainteté et de justice, est sans prix. C’est la lumière qui m’éblouit quotidiennement, une espérance indescriptible. Le Saint-Esprit transforme radicalement le cœur, libérant l’âme régénérée de ses fardeaux pour adorer son Créateur. Les chaînes de la mort ont volé en éclats ; la porte de la vie éternelle s’est ouverte. Ce monde cruel ne m’effraie plus : il est vaincu et passera, comme tous les régimes avant lui. La toute-puissance de Dieu surpasse tout, infinie, renversant les forteresses. La foi, renouvelée par le Saint-Esprit, nous donne vouloir et puissance pour déplacer les montagnes. Rien ne résiste à l’amour ou à la colère de Dieu. Qu’est l’homme face à Lui ? Qui ose même le demander ? Pourtant, ce monde défie Dieu. Qu’importe : nous sommes plus que vainqueurs en Jésus-Christ (Romains 8:37-39).


Connaître notre ennemi est utile, mais connaître nos forces l’est davantage : rien ne peut détruire un né de nouveau. Manipulation mentale, division religieuse, isolement social, harcèlement moral, persécution physique – rien n’y fera. La mort de Jésus, suivie de Sa résurrection, est notre chemin. Prenons conscience de notre résurrection irréversible : la vie éternelle nous est acquise, une fois pour toutes. Détachons-nous des morts, tournons-nous vers les vivants. Semons la Parole dans ces ténèbres avec la foi, la force et le courage du Saint-Esprit. Fortifions-nous dans le discipulat, avançons sans masque : le Seigneur dresse une table face à nos adversaires. Oui, nous traversons la vallée de l’ombre de la mort, mais ce n’est qu’un instant face à l’océan infini de l’éternité. La terre n’est pas une fin, mais un commencement : après la mort physique, la vie éternelle nous attend auprès du Père. Sommes-nous nés pour mourir ? Non, mais pour vivre et adorer notre Créateur.


Avant ma conversion, comme tout enfant de Dieu, j’étais un humaniste dévoyé. Je n’ai jamais cherché Jésus – je Le détestais, L’accusant de faire de nous des pantins. Je n’ai pas donné ma vie à Christ ; je la refusais de toute mon âme. Pourtant, aujourd’hui, je L’adore. Pourquoi ? Parce qu’Il est venu m’adopter. Par Sa seule grâce, Il m’a sauvé, malgré moi. Il m’a donné un esprit de repentance indéfectible, m’a rempli de foi et d’amour, me faisant rejeter ce que j’étais pour changer envers mon prochain. Il m’a mis à part, sanctifié, libérant mon âme du poids des transgressions pour la paix. Le plus grand miracle n’est pas physique, mais la transformation d’une âme esclave en une âme ressuscitée. La nouvelle naissance, pure grâce – non une œuvre charnelle –, révèle la souveraineté de Dieu, seul capable de nous tirer du péché vers la sainteté. Lui seul libère ; la nature humaine n’en a pas le pouvoir. Enfants de Dieu, prions sans cesse, intercédons pour les âmes perdues, participons à leur sauvetage. Semer, toujours semer, est notre marche d’étrangers sur terre. Non apôtres, mais disciples, nous glorifions Dieu en portant Sa lumière dans les ténèbres qui nous enchaînaient avant la grâce.


Ce livre s’adresse aux nés de nouveau, car notre mission est claire : être des disciples engagés, brûlants pour Dieu. La Parole nous enseigne notre nouvelle dimension et le prix à payer. Sans nouvelle naissance, nul ne ressent la foi qui pousse à adorer, glorifier Dieu et combattre. Se dire chrétien sans grâce ni désir de servir laisse l’ennemi dominer. Prions pour que les religieux se repentent, reçoivent le salut et l’adoption en Christ. La croix, la rédemption, la résurrection ne sont pas du passé : chaque jour, la maternité céleste enfante des âmes sauvées de l’humanisme dévoyé, serviteurs du Très-Haut, héritiers du Royaume éternel.


Pour finir, passer de l’humanisme dévoyé au christianisme est une grâce inestimable, une révélation divine inexplicable. L’infinie grandeur de Dieu vit en moi : tout pour Sa gloire ! Que le Seigneur vous bénisse…


Mon cœur chante éternellement le Psaume 91 :

« Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! Car c’est Lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages. Il te couvrira de Ses plumes, et tu trouveras un refuge sous Ses ailes ; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint ; de tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. Car Il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies ; ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic, tu fouleras le lionceau et le dragon. Puisqu’il M’aime, Je le délivrerai ; Je le protégerai, puisqu’il connaît Mon nom. Il M’invoquera, et Je lui répondrai ; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et Je le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et Je lui ferai voir Mon salut. »


Daniel Gilman

 

1 commentaire

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Invité
09 nov. 2024
Noté 5 étoiles sur 5.

Monsieur Gilman

Très Pertinent....

Comme vous dites faut être ''Né de Nouveau'' pour vraiment TOUT saisir..MERCI.

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