À QUEL DIEU CROIS-TU ?

Un livre en questions-réponses sur la personne de Dieu

« Car l’Eternel est grand et très digne de louange, Il est redoutable par–dessus tous les dieux ; Car tous les dieux des peuples sont des idoles, Et l’Eternel a fait les cieux. »

Psaume 96:4 à 5

I N T R O D U C T I O N

La véritable question à poser n’est pas : « Crois-tu en Dieu ? », mais plutôt : « En quel Dieu crois-tu ? » Sur un sujet aussi fondamental, il est essentiel d’être précis afin d’éviter toute confusion et de ne pas perdre de temps. Il faut aller droit au but et interroger : « À quel Dieu crois-tu ? Qui est-il pour toi ? Quelle est sa parole, sa nature, son caractère ? Quelle relation entretiens-tu avec lui ? Présente-le-moi, afin que je comprenne pourquoi lui, et pas un autre. »

Il existe une grande confusion entre la croyance et la vie de foi. Croire en quelqu’un est une chose, mais vivre pour cette personne et lui consacrer sa vie en est une autre. C’est pourquoi il faut poser la question qui dérange, celle qui révèle la vérité et dévoile le fond du cœur.

Lorsqu’il n’est pas question du véritable Dieu, de nombreuses perceptions émergent, révélant ainsi le profond vide spirituel qui affecte la nature humaine. Le monde païen, avec ses croyances humanistes et imaginaires, soulève des interrogations telles que : « S’il y a plusieurs dieux, y a-t-il alors plusieurs vérités ? Peut-il exister un seul vrai Dieu ? Pourquoi croire en ce Dieu-là plutôt qu’en un autre ? » À chacun sa croyance ?

Ces interrogations traduisent une pauvreté spirituelle causée par l’incrédulité, semant le doute et plongeant l’âme dans une incertitude permanente. Ne soyons donc pas surpris que le monde soit en proie au chaos !

L’imagination va parfois jusqu’à inventer un dieu muet, une énergie cosmique impersonnelle, une divinité indéfinissable. L’idéologie ésotérique est souvent à l’origine de ces croyances humanistes, décrivant un dieu distant, inaccessible, sans parole ni esprit, mais perçu à travers des énergies. Si cette conception donne l’illusion d’une prise de conscience, elle éloigne en réalité du véritable Dieu, du Créateur, de sa Parole et de sa présence.

D’autres perçoivent Dieu à travers la religiosité, une forme de superstition opportuniste. On invoque Dieu dans la souffrance, pour être protégé, sans réellement savoir qui il est. Cette approche n’a rien à voir avec une vie de foi bâtie sur une relation vivante entre la créature et son Créateur.

Pour beaucoup, et c’est le cas de la grande majorité, Dieu prend une forme physique, perceptible par les cinq sens. Ils ne croient qu’en ce qu’ils voient et vénèrent des statues, des bougies, des crucifix, des chapelets, des chapelles… Dans de nombreuses religions et sectes, l’accent est mis sur ces représentations matérielles, véritables supports d’idolâtrie rassurant les fidèles. Pour des milliards de personnes, la question de Dieu reste floue. Il est donc essentiel de se recentrer sur l’essentiel : « Qui est Dieu ? »

Ce débat enflamme ceux qui croient en un dieu extérieur et qui cherchent à lui plaire par leurs propres efforts, tout comme ceux qui vivent une foi intérieure, ne vivant plus pour eux-mêmes, mais pour leur Sauveur et Seigneur.

« À quel Dieu crois-tu ? » Voilà la question cruciale !

S’agit-il pour toi d’une rencontre ou d’une croyance mystique, inaccessible mais pourtant bien réelle dans l’univers invisible ? Si Dieu est une personne avec qui l’on peut entretenir une relation, comment croire en lui puisqu’il n’est pas visible ? Voilà bien la complexité de la question divine, celle de l’existence ou non de Dieu. Certains affirment que les hommes ont inventé leurs dieux, d’autres considèrent qu’un Dieu qui permet les atrocités ne peut être bon. D’autres encore blasphèment en assimilant le diable à Dieu dans leurs rites lucifériens !

Croire en Dieu ne suffit pas. L’essentiel est de savoir en quel Dieu tu crois. Qui est le vrai Dieu ?

Est-ce le Dieu de la création ou le dieu de ton imagination ? Adores-tu un Dieu vivant, qui t’a sauvé et qui est devenu ton Seigneur ? Ou bien le dieu d’une religion qui exige de toi des œuvres pour assurer ton salut ?

Comment vis-tu ta foi ? Se limite-t-elle au respect de sacrements, à des prières récitées, à des traditions et à un légalisme dépourvu de relation avec Dieu ? Oui, qui est ton Dieu ? Quelle est ta réponse ?

Il est fondamental de savoir qui est ton Dieu. Un dieu qui ne communique pas ne peut être le vrai Dieu !

Ce livre, sous forme de questions-réponses, propose une réflexion sur ceux qui invoquent le nom de Jésus ou de Dieu en vain, sans pouvoir le définir ni respecter les commandements prescrits dans la Bible. Nous examinerons comment cette confusion gangrène de nombreuses assemblées à travers le monde, donnant une perception erronée de Dieu.

Alors, à quel Dieu crois-tu ?

Quoi qu’il en soit, la question de l’existence de Dieu est celle qui dérange le plus. Ce livre témoigne de ma rencontre avec le vrai Dieu, le Dieu de la Bible ! C’est aussi l’occasion pour toi de faire un bilan sur ta perception de Dieu, sur ta relation avec lui et sur ton engagement à suivre ses commandements. Ta foi est-elle une conviction réelle ou une simple illusion ?

Voici 15 questions-réponses qui permettent d’identifier clairement qui est le vrai Dieu.

Bonne lecture…

Bonne lecture ….

S O M M A I R E

1 - Pourquoi croire en Dieu ?

2 - Qu’est-ce que Jésus et le christianisme t’ont apporté ?

3 - Pourquoi Jésus ? Pourquoi le christianisme prône

que le Dieu de la bible est le vrai et unique Dieu ?

4 - Mais comment être certain que ce n’est pas une illusion temporaire ?

5 - Qu’est ce qui caractérise le Dieu de la Bible ?

6 - Quelle Église représente alors le vrai Dieu ?

7 - Tu as l’air assez triste concernant l’état de l’église, pourquoi ?

8 - Quel message à apporter pour celles et ceux

qui croient en un dieu qui n’est pas le véritable Dieu ?

9 - Peux-tu nous dire comment ce changement de vie

se concrétise dans votre vie ?

10 - Et cela se traduit de quelle façon ?

11 - Tu parles de Dieu comme d’un Père ?

12 - Qui est Jésus dans ta vie ?

13 - Mais alors pourquoi ce message est très peu audible dans ce monde

qui pourtant crie au désespoir ?

14 - Pourtant il y a des centaines de millions de chrétiens dans le monde ?

15 - Que veux-tu nous dire pour conclure ?

QUESTIONS- RÉPONSES

avec Daniel Gilman

1 - Daniel, pourquoi croire en Dieu ?

Beaucoup croient en Dieu, mais de quel Dieu s’agit-il vraiment ? Un dieu fabriqué par l’homme ou le vrai Dieu ? Un dieu qui nous convient ou Dieu dans toute sa souveraineté ? La question serait plutôt : pourquoi Dieu est-il venu me chercher, pourquoi m’a-t-il choisi ? Car, à vrai dire, je suis absolument convaincu que dans mon état de pêcheur, j’étais incapable de venir à Dieu. J’ai, de fait, été choisi et régénéré uniquement par grâce ! C'est seulement après l’appel divin, que j’ai commencé à vivre, non plus pour moi, mais pour lui ! Ainsi, je ne me pose pas la question de savoir pourquoi croire en Dieu, car c’est par sa Grâce, par l’action miraculeuse de son Esprit que je suis passé de l’incrédulité totale à une foi croissante. C’est lui qui m’a appelé et non moi qui suis venu à lui ! Je peux l’affirmer puisque je l’ai vécu : on ne mérite pas Dieu, c’est uniquement par sa grâce que nous sommes pardonnés et adoptés ! Il nous choisit et ensuite nous ressentons une soif infinie de toujours être plus proche de lui. Il nous attire avec un amour auquel il nous est impossible de résister et c’est pour l’Éternité !

Jean 3:16 à 18

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Jean 15:16

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.

2 - Je reformule ma question, qu’est-ce que Jésus et le christianisme t’ont apporté ?

Tout, absolument tout ce qu’il faut pour vivre en paix ! Lorsque j’étais sans Dieu, dans l’incrédulité, je vivais en fonction de moi-même, de mes pensées, de mon passé, de mon éducation, de mon caractère, de mes blessures, de mes joies, de mes peines, de mes émotions, de mes propres convictions, de mes fréquentations. Et je cultivais beaucoup d’angoisses et de peurs. Je n’avais pas de repère sur lequel m’appuyer en dehors de moi-même. Ma vie était une balance permanente entre mes bonnes et mauvaises actions, entre mes désirs incontrôlés et mes désillusions, entre mes caprices et mes colères. J’avais énormément d’incompréhensions, de questions sans réponses et un état d’angoisses croissantes d’années en années. Jésus, dans sa grâce, m’a libéré de tous ces fardeaux en m’offrant, à travers lui, une nouvelle vie. Il m’a offert de mourir à cette vie sans repère, pour vivre en marchant dans ses pas. En t’appuyant sur Jésus, tu t‘appuis sur la perfection en toutes choses et tu reçois un amour incomparable, l’espérance tant souhaitée et sa justice qui te porte pour l’Éternité. Jésus ne s’explique pas, il se vit !

Romains 8:1 à 13

Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus–Christ. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus–Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, — Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez,

3 - Pourquoi Jésus ? Pourquoi le christianisme prône que le Dieu de la Bible est le vrai et unique Dieu ?

La Bible ne se contente pas de prophéties et de révélations qui se réalisent ; elle nous offre une transformation intérieure qui dépasse notre compréhension. Par l’action de l’Esprit-Saint, nous vivons une régénération profonde. La nouvelle naissance n’est pas un simple concept : elle nous permet de vivre ce qui est écrit dans la Parole de Dieu. Nous ne sommes plus de simples lecteurs, mais des acteurs de la grâce divine. C'est là le miracle de Dieu ! Ce qui est écrit est la vérité, sans mensonge. Oui, le Dieu de la Bible est le seul vrai Dieu, car sa Parole se concrétise en actes !

Il y a ce qui est écrit dans la Parole de Dieu, une preuve visible et permanente dans le temps, et il y a l’Esprit Saint, la preuve irréversible et intérieure qui transforme notre cœur de pierre en cœur de chair. Nous ne vivons plus dans une croyance extérieure, mais dans une transformation totale qui nous éclaire et nous porte pour la Gloire de Dieu. Cette expérience se déroule en nous, dans notre cœur. L’expliquer ne sert à rien, car elle est incompréhensible pour ceux qui ne la vivent pas.

1 Corinthiens 2:14 confirme cette réalité : « L’homme naturel n’accepte pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie, et il ne peut les comprendre, parce qu’elles se jugent spirituellement. »

La puissance de la résurrection du Christ est l’assurance totale que nous sommes dans la présence du Créateur de tout. Il y a cette sensation merveilleuse d’être enfin connecté au Père de la création, d’être devenu son enfant. En d’autres termes, tout trouve sa place dans l’ordre divin, et nous sortons du vide existentiel engendré par le péché. Oui, la résurrection accomplit son œuvre après la rédemption. Lire et vivre ce qu'est la vie, la création, ne laisse plus place au doute. Le véritable Dieu est celui de la Bible. Mais encore une fois, il faut être né de nouveau pour recevoir cette révélation !Lisons et méditons la prière de Jésus dans l’évangile de Jean 17:1 à 10

Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus–Christ. Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie–moi auprès de toi–même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût. J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés ; et ils ont gardé ta parole. Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données ; et ils les ont reçues, et ils ont vraiment connu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ; et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; — et je suis glorifié en eux.

4 - Mais comment être certain que ce n’est pas qu’une illusion temporaire ?

Je le répète, ce qui est vraiment puissant, c’est de réaliser que ce que dit la Bible, ce qu’elle révèle à travers les prophètes, les apôtres et Jésus, tu le lis, mais surtout, tu le vis en ESPRIT ! Ce que tu pensais être totalement fou devient une réalité vécue au plus profond de toi, et tout ton être se fond dans les Écritures saintes. Tu n’es plus un simple spectateur de la Parole, mais un véritable acteur. Tu deviens alors toi aussi "fou de Dieu", dans une adoration sans fin. Tu prends conscience, avec une joie croissante, que tu fais partie intégrante de la création, de l’histoire et de l’avenir de Dieu ! Tu as enfin trouvé ta place dans ce vaste univers, dans l’infini éternel !

Les révélations divines bouleversent le sens de ta vie, t’emportant vers une paix et un avenir incomparables ! Cette dimension est si forte que tu te sens porté, porté par l’élan d’une espérance majestueuse ! Il t’arrive même de dire : « Ce que je viens de dire ne vient pas de moi, c’est l’Esprit-Saint qui parle à travers moi ! » Puis, des années plus tard, certaines personnes te confient que tes paroles ont changé leur vie, et qu’elles vivent à leur tour cette résurrection, cette nouvelle naissance, ce miracle de la grâce. Lorsque tu te souviens à peine de quelques mots prononcés il y a des années, et que tu découvres qu’ils ont transformé des vies, c’est une confirmation éclatante que Dieu est tout-puissant. Ce n’est pas toi qui as agi, mais son Esprit en toi.

Enfin, pour répondre à ta question sur une éventuelle illusion temporaire ou une simple émotion, il est important de préciser que ce n’est ni temporaire, ni mystique, ni psychologique. Pour mon épouse et moi, cela dure depuis près de 30 ans et ne cesse de devenir encore plus fort ! Avec Dieu, tu ne régresse pas, tu progresses !

Daniel 4:2 à 3 Il m’a semblé bon de faire connaître les signes et les prodiges que le Dieu suprême a opérés à mon égard. Que ses signes sont grands ! que ses prodiges sont puissants ! Son règne est un règne éternel, et sa domination subsiste de génération en génération.

5 - Qu’est ce qui caractérise le Dieu de la Bible ?

J’ai souvent posé cette question : À quel Dieu crois-tu ? Cette interrogation est pertinente et révélatrice. Nous sommes tous, croyants ou non, conscients que nous produisons en nous le mal, le péché. C’est pourquoi il existe des tribunaux partout dans le monde. Ce constat nous poursuit tout au long de notre vie : le mal est un poison. Chaque personne, sans exception, en souffre, que ce soit à cause de ses propres dérives ou des attaques incessantes d’un environnement parfois maléfique.

Ce qui caractérise le Dieu de la Bible, c’est qu’Il a une parole : la Bible, révélation de la vie. La Parole de Dieu répond à nos questions existentielles et agit par la puissance régénératrice du Saint-Esprit. En clair, la Parole se transforme en action par l’œuvre de l’Esprit. Par Sa grâce, Jésus nous ressuscite par Son Esprit.

Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Père que prie Jésus et Jésus lui-même associent l’invisible au visible, le naturel au surnaturel. Jésus est Dieu fait homme, descendu sur terre pour mourir, ressusciter et retourner vers Son Père, nous assurant de Son retour. L’étude des prophéties et leur accomplissement confirment que Dieu existe et que Sa Parole s’accomplit infailliblement. Tout ce qu’Il dit est vérité, car ce qu’Il annonce se réalise. Quel autre Dieu fait cela ? Aucun, car il n’y a qu’un seul Créateur et Sa Parole.

1 Jean 1:1 à 4

Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus–Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite.

2 Timothée 3:16 à 17

Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.

6 - Quelle église représente alors le vrai Dieu ?

Contrairement à ce que nos yeux perçoivent, l’Église n’est pas faite de murs, de cathédrales ou de bâtiments en pierre. L’Église de Christ, c’est celle des cœurs choisis, régénérés, justifiés et adoptés par Jésus. Elle est composée d’individus qui appartiennent au seul et unique Dieu. C’est une Église sans dénominations, sans idoles, sans rites et traditions. Elle n’est pas légaliste, ni influencée par l’esprit religieux des pharisiens. C’est une Église d’enfants nés de nouveau, adoptés par Dieu le Père, chacun étant le temple du Saint-Esprit, comme le disent les Écritures.

C’est une Église qui prêche la grâce et la souveraineté de Dieu. Elle ne prie pas les saints et annonce le véritable Évangile : celui de la croix, de Jésus crucifié, d’un Dieu d’Amour, mais aussi de Justice et de Sainteté. C’est une Église qui craint Dieu, dont la seule occupation est de servir Dieu dans la foi, de faire sa volonté et de se laisser guider par son Esprit.

Cette Église prêche la Parole de Dieu sans compromis ni censure. Elle ne cherche pas à séduire par des messages d’estime de soi, de prospérité ou de complaisance. Elle vit non pour elle-même, mais pour Jésus, se préparant sans relâche à son retour et travaillant à l’édification du Royaume céleste. Elle n’a qu’un seul chef, Jésus, et n’est soumise à aucun système religieux qui réduirait Jésus à un simple distributeur de bénédictions.

L’Église véritable ne prend pas le nom du Seigneur comme un label pour attirer le plus grand nombre, afin de promouvoir sa propre doctrine. En résumé, la véritable Église réside dans les cœurs des frères et sœurs dispersés à travers la terre, unis par le Saint-Esprit. C’est l’Église, l’épouse véritable de Christ, qui se prépare pour les noces de l’Agneau. Elle ne se rassemble pas physiquement en un seul lieu, mais spirituellement, en Esprit. Voilà l’Église qui représente Dieu, ses enfants et sa famille en Christ.

1 Corinthiens 3:16 à 17

Ne savez–vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?

Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes.

Jean11:49 à 52

L’un d’eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année–là, leur dit : Vous n’y entendez rien ; vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. Or, il ne dit pas cela de lui–même ; mais étant souverain sacrificateur cette année–là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. Et ce n’était pas pour la nation seulement ; c’était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.

7 - Tu as l’air assez triste concernant l’état de l’église, pourquoi ?

Je suis profondément attristé de constater que souvent, le nom de Jésus est utilisé pour attirer, mais que sa Parole n’est pas respectée dans les messages. Jésus n’est pas un label, ni une marque de prestige ! Combien d’églises utilisent son nom sans annoncer le véritable Évangile : celui de la repentance et du renoncement, qui ouvre la porte au pardon de Dieu. Trop souvent, les messages sont orientés en fonction des désirs de l’assemblée, plutôt que de la volonté de Dieu. Je ne cherche pas à accuser les pasteurs, je n'en ai pas le droit, mais il est trop fréquent, devant une assemblée hostile à certains messages profonds et conformes à la Parole, que l’on choisisse de céder, par peur de froisser les brebis.

À force de composer avec les attentes humaines au lieu d’annoncer la Parole sans compromis, nous créons une masse grandissante de faux convertis et une augmentation des religieux tièdes, influencés par la mondanité. Les messages sur l’estime de soi, la prospérité matérielle, sont devenus monnaie courante. Depuis des décennies, nous voyons des églises charismatiques prospérer, prêchant les miracles, la guérison, la prospérité et le bien-être à tout-va ! Je le répète et j'en suis convaincu, tout cela engendre des centaines de milliers de fausses conversions. Je connais bien ce type d’église et je peux affirmer que cela cause beaucoup de dégâts.

On ne « donne pas sa vie à Christ » ; c’est lui qui nous choisit et décide de nous accorder sa grâce. Selon la Parole de Dieu, cela implique que nous devons annoncer le véritable Évangile. Ce n’est pas simplement une prière de conversion et le tour est joué ! Non ! Nous devons d’abord annoncer aux pécheurs la loi qu’ils transgressent chaque jour, puis la repentance qui s’ensuit, avant de faire l’appel à la conversion. Pourtant, pendant des années, j’ai entendu et vu l’inverse. On nous dit : « Jésus est bon, il veut te sauver, et tu n’as qu’à faire une prière pour être sauvé ». Combien de fois ai-je entendu : « Il a donné sa vie à Christ, c’est formidable ! » Mais non, on ne donne pas sa vie à Christ, c’est lui qui choisit de nous faire grâce !

Dieu est souverain, mais peu sont prêts à l’accepter. C’est là tout le débat sur le libre-arbitre ! Cette présentation est littéralement contraire au message que Jésus nous demande d’apporter. Le véritable Évangile annonce clairement que la colère de Dieu repose sur le pécheur, quel qu'il soit, et qu’il nous faut être réconciliés avec Dieu pour pouvoir être pardonnés et acceptés dans son Royaume. Cela passe inévitablement par la repentance, par la reconnaissance de notre état misérable. Ensuite viendra le renoncement à soi-même, et les fruits de l'Esprit qui témoigneront de la véritable nouvelle naissance.

C’est le message de l’appel réel et efficace. Oh, je sais que ce n’est pas populaire, mais n’est-ce pas ce qu’il en a coûté à Jésus de la part des religieux ? Voilà pourquoi le message de la repentance et du renoncement est la seule porte qui mène à la vie éternelle. Il y a Jésus ressuscité, et nous en Lui. C’est le seul chemin pour éviter les fausses conversions. Ceux qui propagent cette complaisance devraient réfléchir au jugement qui les attend. L’Évangile passe inévitablement par la croix, par Jésus crucifié.

Apocalypse 3:13 à 22

Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises ! Ecris à l’ange de l’Eglise de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses–tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens–toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Eglises !

8 - Quel message à apporter pour celles et ceux qui croient en un dieu qui n’est pas le véritable Dieu ?

Pour croire en quelqu’un, il faut le connaître. Dieu n’est pas une religion, mais une personne en Esprit qui établit une relation paternelle entre lui et son enfant. Il est le Créateur qui parle et vit avec ses créatures. Rien n’est plus frustrant que de croire en quelqu’un que l’on ne connaît pas et qui ne nous parle pas.

Jésus est la réponse pour toutes les personnes qui ont une perception extérieure de Dieu, qui évoluent dans un système religieux rempli de rites et de traditions, certes honorables, mais qui, au plus profond d’elles-mêmes, souffrent de l’absence d’une relation véritable avec Dieu. Juifs, musulmans, catholiques, bouddhistes… toutes ces religions qui n’acceptent pas la nouvelle naissance en Esprit ont une perception religieuse de Dieu, une croyance émotionnelle et extérieure. C’est déjà une avancée, puisqu’ils croient en un dieu, mais croire ne sauve pas de l’enfer. Les démons croient aussi en Jésus !

Il faut aller au-delà de la simple croyance et du salut par les œuvres charnelles pour entrer dans la foi en Jésus, qui n’est que le fruit de sa grâce. Ce passage permet de cesser nos propres œuvres pour accomplir celles de la foi. D’où cette question essentielle : à quel Dieu crois-tu ?

Dieu a créé l’homme et la femme à son image, à sa ressemblance, et tout a été créé par sa Parole. Si tu crois en un dieu qui ne communique pas avec toi, comment le connaître et recevoir ses révélations ? Les religieux entretiennent une relation légaliste et distante avec Dieu. Ils le représentent à travers des rites, des traditions, des symboles idolâtres, des prières répétées à des heures bien précises. Ils accomplissent des œuvres caritatives et charnelles, mais ne vivent pas une relation authentique, seulement un protocole rituel qui n’engendre aucune intimité avec Dieu.

Quelle est donc leur relation personnelle avec Dieu ? Elle n’existe pas, puisqu’ils n’ont pas reçu le Saint-Esprit et, par conséquent, n’ont pas de relation avec Lui. Pourtant, je crois que cette relation est souhaitée. Il faut leur annoncer que Dieu désire établir cette communion avec eux. Ce qui a bouleversé les pharisiens de l’époque de Jésus, et qui demeure difficile à accepter pour ces religions légalistes, c’est que Jésus a introduit la notion du Père. Ce concept leur semble inaccessible, alors que pour Dieu, c’est tout le contraire : il désire tout partager avec ses enfants.

Oui, Dieu est plus qu’accessible, il est notre Père et, en Christ, il détruit l’esprit légaliste et religieux.

Jean 14:6 à 7

Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.

Job 38:1 à 14

L’Eternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit : Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence ? Ceins tes reins comme un vaillant homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais–tu quand je fondais la terre ? Dis–le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais–tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont–elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants d’allégresse, Et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ? Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle s’élança du sein maternel ; Quand je fis de la nuée son vêtement, Et de l’obscurité ses langes ; Quand je lui imposai ma loi, Et que je lui mis des barrières et des portes ; Quand je dis : Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au delà ; Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? Depuis que tu existes, as–tu commandé au matin ? As–tu montré sa place à l’aurore, Pour qu’elle saisisse les extrémités de la terre, Et que les méchants en soient secoués ; Pour que la terre se transforme comme l’argile qui reçoit une empreinte, Et qu’elle soit parée comme d’un vêtement ;

9 - Peux-tu nous dire comment ce changement de vie se concrétise dans votre vie ?

Avant de devenir chrétien, je portais tout sur mes épaules et je ne comptais que sur moi-même. J’avais une vision étroite et floue de l’existence. Il y avait le Daniel intérieur, rempli de mille questions, et le Daniel extérieur, qui cachait bien plus qu’il ne montrait, derrière un masque de protection. Depuis ma rencontre avec le Seigneur, le Saint-Esprit m’a révélé une lumière, un éclairage, le véritable sens de la vie. Rien n’est comparable à cette expérience, rien n’est plus profond, ni plus libérateur.

C’est comme un changement de logiciel, une reconfiguration qui se fait progressivement, sans brutalité. Ce qu’on appelle le chemin de sanctification, c’est un parcours, une nouvelle éducation qui commence avec la nouvelle naissance. On se retrouve alors porté par l’Esprit, passant par les étapes de petit enfant, d’enfant, d’adolescent, puis d’adulte, tout cela accompagné de l’amour, de la sainteté et de la puissance du Saint-Esprit.

Avec mon épouse, nous avons appris à méditer la Parole de Dieu, à prier, à recevoir les révélations, tant sur le plan collectif que personnel. Nous avons appris à louer Dieu, nous goûtons aux fruits divins, et nous recevons les dons de l'Esprit. Concrètement, il y a la repentance lorsque nous péchons, le pardon que l’on accorde et que l’on reçoit de manière totale et sincère. Il y a également un combat croissant contre le péché et l’influence diabolique dans notre environnement. Nous nous abandonnons pleinement dans les mains de Dieu, lors de moments d’adoration que seul le Saint-Esprit peut susciter en nous.

Il y a la consolation du cœur après des épreuves très difficiles, la guérison des blessures passées, un amour que nous ne connaissions pas, l’Amour agapé, une paix intérieure régénératrice. Enfin, il y a la compassion pour les âmes perdues, une espérance qui nous émerveille chaque jour, avec la certitude d’un avenir radieux.

Est-ce comparable à ce que j’étais avant ma nouvelle naissance ? Je vous laisse en juger.

Jean 3:20 à 21

Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu.

Romains 8:24 à 28

Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut–on l’espérer encore ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui–même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.

1 Pierre 1:3 à 5

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus–Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus–Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps !

10 - Et cela se traduit de quelle façon ?

Par un couple totalement déchiré, à plusieurs reprises au bord du divorce, mais qui, par la seule grâce de Dieu, a été restauré. Nous avons célébré nos 35 ans de mariage le 25 juillet 2022. Depuis 34 ans, notre couple demeure soudé grâce à l’action du Saint-Esprit. Sans Christ, nous serions divorcés depuis longtemps, mais sa main nous a toujours soutenus, renouvelant notre relation, qui devient de plus en plus forte et épanouie.

Nous avons traversé plusieurs faillites financières, toutes effacées par la puissance de Dieu alors que nous étions écrasés sous plus de 100 000 € de dettes. Au bord du gouffre, Jésus a miraculeusement pourvu à tous nos besoins.

Laetitia a fait plusieurs tentatives de suicide, allant jusqu’à la pendaison. Elle était aux portes de la mort quand je l’ai détachée. Mais une fois encore, Jésus l’a portée dans ses bras d’amour et a insufflé en elle son souffle de vie. L’esprit démoniaque du suicide a été chassé et vaincu pour toujours lors d’une prière.

En 2015, après un dépôt de bilan, nous avons vendu notre maison au prix et à la date exacte que Dieu avait révélés à mon épouse dix mois auparavant. Nos économies devaient nous suffire jusqu’en octobre, et le 27 octobre, nous avons signé l’acte notarial ! Dieu avait tout prévu. De plus, mon épouse avait reçu une parole selon laquelle je retrouverais un emploi salarié en décembre 2015. À 56 ans, cela semblait impossible, et pourtant, le 23 novembre, j’étais embauché en CDI, avec un excellent salaire, jusqu’à ma retraite.

Nous avons connu les miracles et la providence divine. Un jour, notre banquier nous a dit : "Monsieur Gilman, il faut vendre votre maison, nous ne pouvons plus rien faire." Effondré, j’ai pleuré dans son bureau. Mais quelques semaines plus tard, il nous a rappelés : la banque avait finalement accepté de renégocier nos prêts.

Il faudrait un livre entier pour témoigner de l’œuvre miraculeuse de Dieu dans notre vie. Il est un Père parfait qui n’abandonne jamais ses enfants et pourvoit toujours à leurs besoins. Il nous a sauvés, guéris, restaurés et libérés. Toute la gloire lui revient !

Jean 4:9 à 15

La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes–tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? — Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. —Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne–moi à boire ! tu lui aurais toi–même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais–tu donc cette eau vive ?Es–tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui–même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif ;mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne–moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.

11 - Tu parles de Dieu comme d’un Père ?

Oui ! Parce qu’il est mon Père, notre Père ! À quoi sert-il de croire en Dieu s’il ne représente qu’une divinité inaccessible, qui n’est pas en toi, qui n’a pas de paternité, qui t’est étranger ? Si tu me demandes : À quel Dieu crois-tu ? Je te réponds : à mon Père céleste, au Créateur de l’univers, à l’Éternel des armées, à Jésus mon Sauveur et à mon ami et fidèle guide, le Saint-Esprit. JE CROIS AU DIEU QUE JE CONNAIS PERSONNELLEMENT ! Celui avec qui je parle et qui me parle !

La Trinité est mon Dieu. Elle a cela de parfait qu’elle représente Dieu physiquement, Dieu en Esprit et Dieu en tant que Père céleste dans son Royaume. La Trinité est l’essence même de l’excellence, de la puissance et de la perfection de Dieu. C’est notre Père qui se manifeste en trois dimensions ne formant qu’une seule entité !

Mais ce qui est essentiel pour moi, c’est cette relation Père-Fils qui remplit mon cœur d’une présence indispensable et fait mon bonheur. Pourtant, durant de nombreuses années, j’ai eu du mal à considérer Dieu comme mon Père. J’avais une relation plus évidente avec Jésus, mon Sauveur. J’ai compris que cela venait de mon expérience avec mon père terrestre, qui était très dur. Mais un soir, en prière, je me suis effondré devant le trône de la Grâce et j’ai reçu dans mon cœur l’Amour du Père. Je me souviens de ce moment comme si c’était hier : Dieu se révélait à moi comme mon Père. Il l’a toujours été, avant même ma naissance, mais je ne l’acceptais pas pleinement !

Quand cette vérité prend forme en nous, tout change. C’est une révélation inestimable qui décuple notre soif d’adoration et de service pour la gloire de Dieu. La prière du "Notre Père" prend une intensité nouvelle, un éclat de foi grandissant qui transcende nos limites humaines pour nous emmener dans le surnaturel.

Matthieu 6:8 à 13

Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.Voici donc comment vous devez prier: Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ;que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne–nous aujourd’hui notre pain quotidien ;pardonne–nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ;ne nous induis pas en tentation, mais délivre–nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen !

Matthieu 6:17 à 18

Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

12 - Qui est Jésus dans ta vie ?

Jésus est mon Sauveur et Seigneur, le Fils de Dieu, à la fois homme et Dieu incarné. Il est mon Rédempteur, le Ressuscité qui a vaincu la mort, la racine même de la réconciliation entre la créature pécheresse et le Créateur céleste. Jésus est incomparable, puisqu’il est Dieu, et sa venue sur terre est la révélation ultime du sens de l’humanité et de la Création. Son incarnation est un miracle divin, nous permettant de voir Dieu en personne et d’entendre son message d’amour et de salut.

Sans Jésus, la proximité avec Dieu, la paternité divine et la réconciliation par la Grâce étaient impossibles. Jésus est tout pour moi : mon Rédempteur, mon avocat auprès du Père, mon Seigneur ! Il est la perfection incarnée et mon Maître absolu. Je médite sans cesse sur son comportement, ses réactions, ses recommandations, ses paroles, ses actes, sa compassion, son amour et sa foi. Mais ce qui me touche le plus, c’est son obéissance totale au Père ! Il proclame dans Jean 4:34 : "Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre."

Jésus, c’est Dieu le Père se manifestant en infiniment petit pour nous offrir l’infiniment grand ! C’est une réalité extraordinaire à vivre, un amour à expérimenter pleinement. Jésus, c’est la Grâce accordée à un pécheur indigne comme moi. C’est la souffrance de la croix endurée pour me libérer du péché et de la mort. C’est la semence qui meurt pour que je naisse à une vie nouvelle. Jésus ne s’explique pas, il se vit ! Je ne peux que l’adorer, car sans lui, j’étais destiné à la perdition éternelle.

Ephésiens chap 1

Paul, apôtre de Jésus–Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus–Christ : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus–Christ !Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus–Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus–Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien–aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce, que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d’intelligence, nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui–même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre.

En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté, afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ. En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint–Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. C’est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus–Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au–dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous.

13 - Mais alors pourquoi ce message est très peu audible dans ce monde qui pourtant crie au désespoir ?

Le message de l’Évangile, le véritable Évangile, est tout sauf populaire. Il vient de Dieu, mais les hommes le rejettent. Pourquoi ? Parce qu’il expose la nature profonde de l’homme, sa dépravation intérieure causée par le péché. Qui aime entendre que sa nature est mauvaise et qu’il doit se repentir sous peine d’aller en enfer ? Personne ! Et pourtant, c’est précisément ce que révèle l’Évangile de Christ.

Ce message est insupportable pour le commun des mortels, qui, au lieu de l’accepter, s’endurcit davantage dans son opposition à Dieu. Pour qu’il soit reçu, il faut une intervention divine : c’est Jésus, par l’action du Saint-Esprit et la grâce qui en découle, qui dépose dans le cœur de celui qui entend l’appel, l’acceptation de cette vérité biblique. C’est pourquoi je crois fermement que seul Dieu ouvre les cœurs, et non les hommes.

Pour ma part, je savais que j’étais mauvais, je pouvais le reconnaître et crier à Dieu, mais je ne pouvais pas me changer moi-même. Il faut impérativement l’intervention de Dieu pour que le message soit compris et transforme notre cœur. La repentance est une œuvre de Dieu en nous, c’est une évidence. C’est son Esprit qui nous convainc de péché.

Un mort est mort : comment pourrait-il se ressusciter lui-même ? C’est impossible, évidemment. Qui a le pouvoir de ressusciter ? Jésus seul.

Notre nature adamique fait le mal quotidiennement, l’accepte et le trouve naturel, car elle ne connaît pas d’autre mode de vie. Elle reconnaît, en conscience, que le mal est un fléau destructeur, mais elle est incapable de l’éradiquer par elle-même. La loi et la justice humaine ne sont qu’un pansement sur une plaie béante qui ne cesse de saigner.

C’est pourquoi l’œuvre de Christ est surnaturelle et incompréhensible aux yeux et aux oreilles des hommes.

1 Corinthiens 2: 14 à 16 proclame: « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui–même jugé par personne. Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ. » La réponse est dans ces versets, il faut l’intervention de Jésus, sa grâce et le Saint-Esprit pour comprendre et surtout accepter cela ! Sans cela le message n’est pas audible car anti-naturel !

Jean 3:1 à 12

Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut–il naître quand il est vieux ? Peut–il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. Nicodème lui dit : Comment cela peut–il se faire ? Jésus lui répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses ! En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez–vous quand je vous parlerai des choses célestes ?

14 - Pourtant il y a des centaines de millions de chrétiens dans le monde ?

Des chrétiens de nom, oui, mais des nés de nouveaux, non ! Dieu ne sauve pas des chrétiens, il sauve ses enfants, son peuple. Le salut en Christ n’est pas une simple prière de conversion, mais une action de grâce suivie de repentance et de renoncement. Et c’est là que se pose la vraie question : à quel Dieu crois-tu ?

Tout est lié à l’Évangile. Il y a deux évangiles : celui qui plaît aux hommes et celui qui plaît à Dieu. Le premier fait de nombreux adeptes, c’est la porte large qui mène à la perdition. Le second attire bien moins de candidats, mais il mène au salut et à la vie éternelle : c’est la porte étroite !

Pour beaucoup, être chrétien est devenu une simple appartenance, un passeport vers la bénédiction. Mais ceux qui pensent ainsi ne connaissent pas le véritable Dieu, et Jésus leur dira : « Je ne vous ai jamais connus ». La Parole de Dieu ne se modernise pas avec le temps, elle est immuable. Voilà pourquoi, hier, aujourd’hui et demain, elle reste la même. Et elle doit être reçue dans son entièreté, non de manière sélective selon nos désirs.

Mais depuis des siècles, on fragmente la Parole de Dieu pour l’adapter aux époques, on en fait un mélange de doctrines sur mesure. Pire encore, on y ajoute des traditions et des rites religieux, ce qui est une abomination pour le Seigneur. Cela engendre des copies fades de chrétiens, guidés par des conducteurs corrompus, ces fameux faux prophètes dont Jésus nous a mis en garde.

Il y a aujourd’hui des centaines de millions de chrétiens religieux qui portent le nom, mais qui ne sont pas nés de nouveau. Ces faux convertis sont en grand danger. Il est urgent de revenir à l’Évangile de Christ, celui selon Dieu, et non selon les hommes. Voilà pourquoi Jésus a proclamé qu’à son retour, il ne trouverait que très peu de personnes ayant encore la foi !

Croire en Jésus est une chose. Vivre pour Lui et en Lui en est une autre !

2 Pierre 2:1 à 4

Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point. Car, si Dieu n’a pas épargné les anges qui ont péché, mais s’il les a précipités dans les abîmes de ténèbres et les réserve pour le jugement.

15 - Que veux-tu nous dire pour conclure ?

Je voudrais conclure sur cette vérité essentielle : Dieu est souverain, tout-puissant, et le plus grand bonheur est d’être choisi, régénéré et adopté par Lui.

Je n’ai jamais connu la véritable liberté sans Dieu. J’étais enchaîné dans ma nature adamique, tortueuse, comme des milliards d’êtres humains. Mais aujourd’hui, je suis totalement libéré des chaînes de l’esclavage diabolique du péché. Sortir de notre nature pécheresse est la plus grande délivrance qui puisse nous arriver. Vivre en Christ, c’est un bonheur infini.

Bien sûr, le péché rôde toujours, prêt à se manifester. Mais il est vaincu par la grâce et par le Saint-Esprit, qui nous équipe des armes nécessaires pour le combattre. Et puis, il y a cette relation directe avec Dieu, un miracle inestimable. Ce n’est pas une illusion, ni un rêve inaccessible. C’est une vérité vivante, une réalité qui nous ouvre les portes de l’espérance, de l’Amour, de la vie et de l’éternité.

Cette lumière, cette saveur, ce zèle… c’est la foi ! Une foi qui bouleverse toutes les croyances humaines. Une foi que Dieu nous donne, et qui transforme radicalement notre cœur.

Entendre les battements du cœur de Dieu est un délice, et c’est l’assurance que nous avons enfin trouvé la réponse ultime à toutes nos questions :QUI EST LE VRAI DIEU !

Que Dieu se révèle à vous et vous bénisse !

Daniel Gilman