Arrêtez, et reconnaissez que je suis Dieu. Ps 46:11
Nos ancêtres avaient beaucoup à dire sur le calme, qui pour eux, signifiait absence de mouvement, absence de bruit ou les deux. Ils sentaient le besoin du calme au moins une partie de la journée, sinon c’était une journée gâchée !
Dieu peut se connaître dans le tumulte si c’est sa providence qui nous y a placés, mais on peut mieux le connaître dans le silence. C’est pourquoi ils tenaient à ces moments que les Saintes Écritures recommandent. L’assurance intérieure procède du calme. Nous avons besoin de nous arrêter pour connaître.
Il y a sans doute eu bien peu de périodes dans l’Histoire où le silence a été aussi indispensable qu’aujourd’hui; et il y a certainement eu bien peu de périodes où il y en a eu si peu et où il était aussi difficile à trouver !
Christ est le contemporain de tout homme. Il nous offre sa présence et sa puissance en ce temps d’activité fébrile et du bruit des machines aussi certainement qu’aux pêcheurs sur le calme lac de Galilée ou aux bergers dans les plaines de Judée. À une condition : que nous soyons assez calmes est silencieux pour entendre sa voix, que nous croyions ce que nous entendons et y prêtions attention.
En nous approchant de la source éternelle de notre être, nous découvrons que nous ne sommes plus instruits ou ignorants, modernes ou vieux jeu, primaires ou cultivés, blancs ou gens de couleur : dans sa présence redoutable, nous sommes simplement des hommes et des femmes; toutes les distinctions artificielles s’estompent. Les millénaires d’instruction disparaissent en un instant et nous nous retrouvons dans la même situation qu’Adam et Eve après la chute dans le péché, dans la même situation que Caïn et Abel, à l’extérieur du jardin d’Éden, effrayés et défaits, fuyant la terreur de la loi transgressée, avec le besoin désespéré d’un Sauveur !
A.W. TOZER