LE FLÉAU DE LA PSYCHOLOGIE ET DE L'ESTIME DE SOI

L’APOSTASIE S’INSTALLE : L’ÉGLISE VACILLE !

Plus les jours passent, plus l’apostasie s’étend comme un feu sauvage, insidieuse, polymorphe, gangrenant l’Église sous des masques trompeurs. Parmi les poisons à la mode : l’« estime de soi », cette doctrine sucrée qui envahit nos chaires. Mais ouvrons les yeux : que dit vraiment la Parole de Dieu ?

Quand Jésus tonne : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:39), que sous-entend-Il ? Que nous sommes des misérables incapables de nous aimer assez, qu’il faut polir notre ego avant de regarder les autres ? C’est la rengaine des gourous de l’estime de soi : « Aime-toi d’abord, ensuite tu verras pour le reste. » Balivernes ! Jésus ne mendie pas notre narcissisme – Il sait que nous nous chérissons déjà bien assez. Il nous ordonne de détourner cet amour naturel de nous-mêmes vers autrui.

Qui se prive de manger par mépris de soi ? Qui rejette un lit chaud pour se punir ? Personne ! Charles Spurgeon enfonce le clou : « T’aimer toi-même ? Tu le fais déjà à merveille ! Ton confort, tes affaires, ta santé : tu y veilles comme à la prunelle de tes yeux. Nul besoin de t’y exhorter – mais aime ton prochain avec la même ferveur, et là, on jugera ta foi ! » (Sermon « Tu aimeras ton prochain »). La Bible nous arrache à notre miroir pour nous jeter vers les autres – pas l’inverse.

L’ESTIME DE SOI : UN CULTE DANGEREUX !

Cette obsession de soi détourne tout : « Prends soin de toi, centre-toi sur ton bien-être, ensuite pense à Christ et aux autres. » Quelle hérésie ! On entend partout : « Tu ne t’aimes pas assez ? Fais un ‘travail sur toi’, gonfle ton amour-propre, et alors seulement tu seras prêt à aimer. » Ainsi, la psychologie a planté son drapeau dans nos églises, éclipsant la Parole par des fadaises émotionnelles. On vend du « ressenti », du « bien-être », pendant que la vérité s’étouffe sous les coussins de l’ego.

On prêche des bénédictions à gogo, des promesses de prospérité, un Jésus distributeur de rêves. Mais Lui ? dit clairement : « Renonce à toi-même, prends ta croix, suis-Moi ! » (Matthieu 16:24). Les stars des podiums évangéliques attirent des foules en susurrant : « Crois en Jésus, et ta vie sera un conte de fées ! » Mensonge ! Paul corrige : « Nous sommes cohéritiers de Christ SI nous souffrons avec Lui pour partager Sa gloire » (Romains 8:17). La foi n’est pas une caresse – c’est un combat, une croix, un arrachement.

PSYCHOLOGIE CHRÉTIENNE : UN MASQUE SATANIQUE !

On baptise la psychologie « chrétienne » pour la rendre respectable. Quelle hypocrisie ! Les outils ? Les mêmes. Les idoles ? Freud, Rogers, Skinner – des cadavres spirituels, ennemis de la foi, dépourvus de l’Esprit de Dieu. Leurs théories, 365 au bas mot, s’écroulent comme des châteaux de sable tous les deux ans. Une mode chasse l’autre, et aucune ne tient. Va voir l’étagère d’un « psy chrétien » : Freud contredit Rogers, Rogers défie Skinner, Skinner ridiculise Freud – et la Bible les pulvérise tous !

Paul Washer cogne dur : « Ils prétendent piocher des ‘vérités’ chez ces athées pour les marier à l’Écriture. Foutaises ! La Parole les anéantit sur les bases mêmes de leur pensée. La Bible suffit – la psychologie est une arnaque, une anti-science qui n’explique rien, ne guérit rien ! »

Pourquoi Dieu aurait-Il besoin de ces béquilles humaines ? Sa Parole est « vivante et efficace » (Hébreux 4:12), elle tranche, elle sauve, elle transforme. Elle brise les chaînes de l’accablé, illumine l’esprit du perdu – pas besoin d’un divan freudien !

UN EXEMPLE VIVANT : JOB CONTRE FREUD !

Regarde Job : écrasé par la souffrance, il ne s’est pas lancé dans un « travail sur soi ». Il a crié à Dieu, et Dieu a répondu – pas avec des théories, mais avec Sa puissance (Job 38-42). Où était la psychologie quand David chantait : « Mon secours vient de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (Psaume 121:2) ? Dieu n’a pas changé – Il est « le même hier, aujourd’hui, éternellement » (Hébreux 13:8). S’Il a créé l’univers, nos petits drames humains Lui échappent-ils ? Hors cas extrêmes, pas besoin de psy : la Parole contient tout !

L’ÉGLISE S’AVEUGLE : LA PAROLE JETÉE AUX OUBLIETTES !

Mais non, on surcharge l’Évangile de gadgets humains. La Parole ne suffit plus aux oreilles modernes – trop rude, trop exigeante. On préfère des sermons mielleux qui flattent l’ego, des prédicateurs qui esquivent le péché, la croix, la repentance. Fini les appels à l’humilité devant Dieu ! On envoie les brebis chez des « psys chrétiens » pour panser leurs plaies, au lieu de les plonger dans les Écritures. Résultat ? On fabrique des victimes pleurnichardes, gavées d’auto-pitié, au lieu de soldats repentants, brisés devant la majesté de Dieu.

Paul n’a jamais prêché un Jésus édulcoré. Il clame : « Christ crucifié, scandale pour les uns, folie pour les autres, mais puissance et sagesse de Dieu pour les sauvés ! » (1 Corinthiens 1:23-24). Pas de bla-bla psychologique, juste l’Esprit brut (1 Corinthiens 2:4-13). L’apostasie ne rôde pas dehors – elle squatte nos églises, corrompt nos cœurs !

RÉVEILLEZ-VOUS : LA PAROLE OU LA DAMNATION !

Colossiens 2:8 sonne l’alarme : « Gare aux philosophies creuses, aux traditions humaines qui étouffent Christ ! » Jésus est « la plénitude de la divinité » (Colossiens 2:9-10) – que manque-t-il à Sa Parole ? Les Béréens scrutaient tout à la lumière des Écritures (Actes 17:11) – suivons-les ! Un pasteur peut dérailler, un psy peut séduire, mais la Parole tient ferme. Nous, gavés de Bibles en Occident, osons-nous dire à Dieu : « C’est la faute de tel prédicateur » ? Pas d’excuse !

L’apostasie frappe à nos portes. Veillez, priez, accrochez-vous à la Parole seule ! N’y ajoutez rien – elle est parfaite. N’en retranchez rien – elle est complète. Christ est tout, Son Esprit nous éclaire. « Maudit qui se fie à l’homme ! Béni qui espère en l’Éternel ! » (Jérémie 17:5-7). Cherchez-Le, ou perdez tout !

L. Gilman

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