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FACE À L'INTIMIDATION

Dernière mise à jour : 7 avr.


intimidation

« Ils se dressèrent au milieu du champ, le protégèrent et écrasèrent les Philistins. Et l’Éternel accomplit une éclatante délivrance » (1 Chr 11:14). Face à l’adversité, David et Éléazar ne fuient pas. Bien au contraire, ils se plantent là, au cœur du champ, face à une armée philistine. Ils ne sont que deux, mais leur courage et leur détermination les portent au-delà de l’impossible. Ils triomphent.


« Ils se postèrent, délivrèrent et frappèrent. » Yatsab : se tenir debout, rester ferme. Natsal : sauver, arracher à l’ennemi. Nakah : abattre, vaincre. David et Éléazar se dressent, résolus à ne pas céder un pouce de terrain. Ils luttent pour libérer cette terre, tenant bon jusqu’à la victoire totale. Ces hommes de foi savent que sans Dieu, aucun combat ne peut être remporté. Leur assurance ? Cette terre leur appartient, promise par l’Éternel. Et parce qu’ils croient, qu’ils protègent ce que Dieu leur a confié et qu’ils se battent avec cette conviction, l’Éternel leur offre un triomphe retentissant.


Car la victoire vient toujours de Lui. « Le cheval est équipé pour la bataille, mais la délivrance appartient à l’Éternel » (Prov 21:31). L’homme, seul, ne peut rien face à l’ennemi. Nous devons nous lever, nous poster sur notre territoire et refuser de reculer. Le diable s’invite sur nos terres pour nous en chasser, mais nous avons le droit – et le devoir – de nous dresser face à lui. Ce terrain est nôtre, pas le sien. Comme les Israélites pour Canaan, nous devons conquérir les promesses de Dieu, nous les approprier, sans plier devant l’adversité.


L’Éternel donne la victoire à ceux qui, par la foi, restent inébranlables. L’ennemi cherche à nous dépouiller, à nous intimider. Mais ne nous y trompons pas : David et Éléazar, face à une armée, n’étaient rien par leur propre force. Leur puissance résidait dans leur détermination à saisir ce que Dieu leur avait promis.


Et nous, sommes-nous prêts à revendiquer notre héritage ? Il est là, à portée de main, mais l’ennemi dresse ses troupes pour nous en priver. Ne luttons pas avec nos seules forces – nous échouerions. Comme David et Éléazar, affrontons l’adversité avec l’arme de la Parole de Dieu. L’ennemi impressionne, rugit, mais il est impuissant face au Seigneur. Il est déjà vaincu ; à nous de le lui rappeler, avec foi et autorité.


Arrêtons de nous fier au visible – la vérité est ailleurs ! Cessons de combattre par nos propres moyens. David l’avait compris : « Ceux-ci comptent sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de l’Éternel, notre Dieu » (Ps 20:7). Ésaïe, lui, avertissait : malheur à ceux qui se tournent vers l’homme plutôt que vers le Très-Haut (Es 31:1). Quelle que soit la menace, si nous croyons que Dieu est avec nous, qu’Il est le Roi de gloire victorieux à la croix, alors Sa puissance se manifestera dans nos vies.


L’ennemi use de tous les stratagèmes pour nous paralyser. Il crie fort, s’impose avec audace, mais la vérité éclate : couverts du sang de Jésus, nous sommes plus que vainqueurs ! Levons-nous, saisissons les armes spirituelles à notre portée. Refusons de céder à ce menteur, ce voleur, cet usurpateur. Nous sommes héritiers du Royaume ! Marquons notre territoire, chassons l’adversaire, ancrés dans la Parole, obéissants à Dieu, et résistons avec l’autorité qui nous habite. La victoire est à nous – il ne tient qu’à nous de la saisir !


L. Gilman





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