Il faut souligner une vérité très importante concernant le pardon.
L’ignorance de cette vérité est la cause de beaucoup de confusion et de souffrances.
Le pardon n’est pas une émotion, mais une DÉCISION !
Le pardon n’est pas un sentiment, mais un ACTE DE VOLONTÉ !
À nous donc de le vouloir et à Dieu le pouvoir.
L’expérience suivant nous aidera à saisir cette vérité.
Une jeune femme vint un jour voir un pasteur en lui disant :
« j’ai besoin de libération. Voulez vous m’aider ? »
Au cours de l’entretien, le pasteur lui demanda : « Haïssez vous quelqu’un ? »
elle le regarda un instant et lui dit froidement : « je hais mon mari ».
Le pasteur reprit : « si vous voulez expérimenter une libération, vous devez tout d’abord pardonner à votre mari. »
« Je ne peux pas, répliqua t-elle, il m’a abandonnée avec 3 enfants. Je le hais »
Mais le pasteur insista : « Si vous voulez être pardonnée, vous devez aussi lui pardonner »
Alors elle hurla : « je ne le veux pas, après tout ce qu’il m’a fait ! »
« Maintenant, vous venez de dire la vérité, reprit le pasteur ; vous avez dit : je ne veux pas pardonner à mon mari ! »
Il lui expliqua qu’elle avait pris la décision de ne pas pardonner, ayant été blessée et pensant avoir le droit de garder ce ressentiment.
« comme vous avez décidé ne pas vouloir lui pardonner, vous pouvez maintenant aussi vous décider à vouloir lui pardonner. C’est un acte de votre volonté ».
Ce n’était pas facile pour elle, mais elle prit cette décision de pardonner à son mari et reçut une merveilleuse délivrance.
Nous ne pouvons contrôler nos émotions, mais nous pouvons contrôler nos décisions. Beaucoup de chrétiens, même consacrés, vivent encore au niveau de leurs émotions ou de leurs sentiments.
Nous devons apprendre à ne pas nous laisser dominer par nos émotions, dans notre vie chrétienne. Cette vérité s’applique particulièrement au pardon.
Sur la croix, Jésus décida de pardonner. Il n’agissait pas sous l’impulsion de ses sentiments, mais sur la base de son obéissance au Père. Il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes.
N’attendez donc pas de sentir quelque chose pour pardonner, vous devez vous décider à le faire.
Un grand nombre de prédications d’aujourd’hui s’adressent aux sentiments de l’homme. Le résultat n’en est qu’émotionnel. Par contre, les prédicateurs qui s’adressent à la volonté de l’homme sont de puissants instruments dans les mains de Dieu pour changer des vies. Finney disait : « Je ne suis intéressé que par la volonté de l’homme. »
Le pardon nous coûte toujours quelque chose. C’est un acte de volonté et une confession de nos lèvres. Vous décidez le pardon, vous le confessez et l’affaire est terminée.
Lorsque vous pardonnez, nommez les personnes concernées et dites : « Seigneur, je pardonne à mon mari, ma femme, mon fils, ma fille, ma mère, ma belle mère, mon patron, etc..; » Soyez précis.
Ne revenez pas sur votre décision en doutant de vos précédentes prières. Si la tentation vient, dites « Seigneur, tel jour, à telle heure, j’ai pardonné et je n’en parlerai plus jamais ».
Que faire si vous ressentez encore de l’amertume ?
Priez pour cette personne, car vous ne pouvez avoir du ressentiment contre quelqu’un pour qui vous priez. En priant, l’Esprit de Dieu, qui est un esprit de pardon, remplira votre coeur d’amour et de miséricorde et en chassera toute amertume.
Rappelez vous donc que vous pouvez décider de pardonner. Une fois la bonne décision prise, le Saint Esprit influencera aussi vos sentiments. Mais si vous attendez de bons sentiments pour prendre une décision, vous n’en prendrez jamais. Mettez de côté vos sentiments et décidez de pardonner.
Samuel et Dorothée HATZAKORTZIAN